René Char et Georges de la Tour
Georges de La Tour peignit plusieurs fois la figure de Marie Madeleine et celle-ci est une de ses œuvres les plus achevées. La jeune femme, autrefois courtisane, convertie par sa rencontre avec le Christ, est absorbée dans sa rêverie religieuse. Elle regarde, sans fixer son regard ailleurs qu'en elle-même, la lampe qui brûle devant des livres entassés, et appuie sa main sur un crâne, symbole de la vanité des choses terrestres. L'œuvre apparaît comme une réflexion simple et directe d'une jeune femme sur sa beauté éphémère et l'éternité des choses célestes. La Tour a volontairement dépouillé la jeune femme de tout accessoire afin de concentrer l'action sur l'aspect religieux de son message.
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