Pot pourri scientifique et philosophique (Scientiae Studia)
"Nestes tempos instáveis, apresento ao leitor esta pequena reflexão, objetiva mas apaixonada, porque é minha opinião que, hoje em dia, é através da devoção silenciosa aos fins comuns a todas as pessoas instruídas que posso ajudar na recuperação política, de uma maneira mais eficiente do que através de considerações e manifestações políticas"- Albert Einstein
Read more...
Rogerio da Costa: Isaac Newton: física, metafísica e positivismo
Pinet Patrice: La philosophie de la matière de Galilée à Newton
Nous étudions ici les conceptions de la matière que se sont faites les savants au XVIIe siècle jusqu'à Newton qui devait bouleverser et régir notre vision des rapports des corps entre eux pendant deux siècles.
La notion de matière depuis Aristote est restée très philosophique mais s'est modifiée profondément au XVIIe siècle. Le questionnement, légitime mais parfois stérile, sur l'essence des corps ou de la matière devait s'accompagner progressivement d'une étude plus concrète et plus pragmatique des corps réels.
Descartes restait très métaphysicien alors que Bacon vantait le pragmatisme. Gassendi promouvait les concepts d'atomes et de molécules. Mais sa notion d'atome restait philosophique et les empiristes anglais, Bacon, Boyle et Newton développaient une philosophie corpusculaire sans vrais atomes insécables. Boyle appellera « éléments » les molécules de Gassendi. Avec Newton la notion de force prend beaucoup d'ampleur mais si celle de force d'inertie est liée à la quantité de matière ou masse, celle d'attraction et de gravitation n'était pas Uée dans son esprit à une propriété essentielle de la matière.
La philosophie de la matière de Galilée à Newton
Read more...Michael Esfeld: Physique et métaphysique: une introduction à la philosophie de la nature
La philosophie occidentale s'est, dès ses origines, inspirée et nourrie
des sciences de la nature.
Aujourd'hui encore, physique et métaphysique
demeurent intimement liées; cet ouvrage le démontre en expliquant
comment les théories des sciences de la nature et les outils conceptuels
de la réflexion philosophique permettent de développer une vision
cohérente et solide des traits fondamentaux de la nature.
Il se pose
comme une introduction au domaine, en retraçant une pensée philosophique
rationnelle et homogène, depuis la mécanique de Newton jusqu'aux
questions actuelles soulevées par les récentes découvertes en physique
quantique.
Chaque chapitre contient un appareil pédagogique avec résumé,
questions d'évaluation et propositions de travail, et l'ouvrage est
complété par un glossaire et une bibliographie exhaustive: il est donc
tout particulièrement adapté pour l'enseignement.
Aperçu du livre »
Ilya Prigogine: Quel regard sur le monde? Science et culture au XXème siècle
Je voudrais tout d'abord insister sur le fait que la science est un phénomène culturel.
Comme vous le savez, dans ses travaux remarquables sur la science et la technologie chinoises, Joseph Needham a posé la question "Pourquoi la science moderne n'est-elle pas née en Chine?". En effet, la Chine était particulièrement bien placée pour devenir le berceau des sciences et des techniques modernes . C'est de Chine que nous sont venues des découvertes décisives telles que la boussole, la poudre à canon, l'imprimerie et bien d'autres; l'algèbre et l'astronomie chinoises avaient produit de nombreux résultats prometteurs.
Différentes raisons ont été invoquées pour répondre à la question de Needham. Parmi celles qui ont été souvent retenues figurent l'organisation bureaucratique de la Chine et l'absence d'un Dieu législateur souverain, idée profondément enracinée dans la pensée européenne de la fin du Moyen-Age.
Quelle que soit la réponse spécifique que l'on peut donner à la question de Needham, il est clair qu'elle soulève le problème culturel dans toute sa complexité . Ma conviction est que l'idée d'un dieu garant des lois de la nature et de leur rationalité a joué un rôle essentiel lors des premiers développement s de la science européenne.
Texte de Ilya Prigogine
Gérard Simon : Quand la science était métaphysicienne
Sciences et Avenir n 42, mai-juin 1983. Numéro spécial "Dieu et la Science"
Ce n’est ni une méthode ni une école qui ont fait naître la science classique. Celle-ci est le fruit d’un long débat qui, pendant un siècle, fit s’affronter des courants philosophiques opposés. L’enjeu de ce combat, auquel participèrent toutes les ressources intellectuelles du temps, n’était rien d’autre que l’instauration d’un nouvel ordre du monde. Et si, grâce à Newton, la mathématique prit le pas sur la philosophie, il fallut attendre Laplace pour que toute métaphysique soit définitivement rejetée.
Les sciences contemporaines (je ne parle ici que de nos sciences « dures ») se réfèrent exclusivement à elles-mêmes pour formuler et valider leurs hypothèses. L’une des règles de leur jeu, c’est qu’on n’a pas le droit d’y importer de l’extérieur des questions, et encore moins des réponses. Une idée non intégrée — ce qu’est une hypothèse — n’est admise que si elle a une signification assignable à l’intérieur du système (ou plutôt du système de systèmes), et si elle finit par en devenir un élément, au besoin en le modifiant. C’est en ce sens, et en ce sens seulement, que nos sciences sont neutres d’un point de vue philosophique, théologique ou politique : il serait aisé de montrer que par leurs motivations, leurs retombées matérielles ou leurs implications théoriques, elles s’insèrent pleinement dans l’ensemble du champ culturel et des débats de notre temps. Mais quand on traite du passé, il faut aller beaucoup plus loin encore, car leur neutralité intrinsèque elle-même n’a pas toujours existé : elles ne se sont constituées en système que progressivement, et il fut une période où elles n’étaient absolument pas autonomes. Comme, de plus, elles n’avaient pas encore contribué à modifier le champ culturel dans lequel elles se développaient, le tableau qu’elles offrent, si on ne le modernise pas indûment, est tout à fait surprenant.
Partons de Copernic. Quand, en 1543, sont publiées Les Révolutions des orbes célestes, toute nouveauté intellectuelle est confrontée à une représentation générale du monde tirée du système d’Aristote, réinterprétée par saint Thomas pour s’intégrer à la tradition chrétienne, et rendue compatible avec l’astronomie ptoléméenne. Mais les traits cosmologiques et physiques essentiels demeurent. La Terre est immobile au centre de l’Univers, entourée comme un oignon de trois couches successives : d’abord l’eau (la mer) et les vapeurs (les nuages), puis au-dessus et mêlé à ces dernières l’air, enfin tout en haut la zone ignée où se produisent éclairs, comètes, étoiles filantes — tous les aléas imprévisibles du ciel. La région des turbulences et des hasards s’étend ainsi jusqu’à la sphère de la Lune ; les quatre éléments s’y étagent en fonction de leur poids ou de leur légèreté naturels. Au-dessus d’elle commencent les sphères célestes — transparentes, incorruptibles, formées d’un cinquième élément éthéré, qui tournent sur elles-mêmes (donc sans changer de place) en entraînant chacune leur astre, enchâssé en elle comme un joyau dans son écrin. C’est là la région divine de l’ordre, de la nécessité et de la permanence. En englobant le tout, au-delà de la Lune, de Vénus et Mercure, du Soleil et des trois planètes supérieures, la sphère des fixes entraîne l’ensemble dans sa rotation diurne. La tradition chrétienne renforce encore l’opposition de valeur entre la Terre et le Ciel en situant l’enfer dans les gouffres qui s’ouvrent sous nos pieds, et le séjour des bienheureux au-delà du septième ciel, celui des étoiles. Ce qu’illustre fort bien le monde de Peter Appianus (Bennewitz), mathématicien contemporain de Copernic.
C’est sur ce fond systématique de référence, non pas physique au sens où nous l’entendons mais philosophique, que prirent sens les découvertes majeures des années 1540-1640. Elles finirent par le détruire, mais il leur fallut un siècle. Car elles se heurtaient à lui au coup par coup, soulevant autant de problèmes insolubles qu’elles en résolvaient : par exemple, en l’absence du principe d’inertie, on objecte à Copernic que si la Terre tourne sur elle-même, elle doit être constamment balayée par un gigantesque ouragan… C’est donc en visant la philosophie d’Aristote, autant que la synthèse ptoléméenne, que les novateurs travaillèrent. Sous leur critique, cette philosophie s’effilocha par pans successifs, grâce à des découvertes retentissantes dont certaines aujourd’hui sont bien oubliées.
Déjà la révolution copernicienne remettait en question, avec la cosmologie, la physique des graves. Pour Aristote, les corps sont par nature, selon les éléments qui les composent, lourds ou légers ; ils tendent tous à rejoindre leur lieu propre, le centre de la Terre pour les premiers, les confins ignés de la zone sublunaire pour les seconds. Mais si la Terre n’est plus immobile au centre du monde et voyage dans les cieux, comment assigner un lieu propre aux éléments terrestres, et aux éléments aériens ? Une trentaine d’années plus tard, en 1572, le grand astronome Tycho-Brahé démontre par ses relevés qu’un nouvel astre très brillant, une nova brusquement apparue dans les cieux, est situé au-delà de la sphère de Saturne, et donc parmi les étoiles fixes ; et, en 1576, qu’une comète est passée par la sphère de Mars et celle de Vénus. Dès lors, il polémique durement contre l’existence d’orbes solides, l’incorruptibilité des cieux (puisque des corps peuvent y apparaître et y disparaître), la nature sublunaire des comètes et toute la théorie aristotélicienne du ciel et des météores.
La tendance s’accentue encore au début du XVIIe siècle. Mais désormais ce sont des synthèses nouvelles qui, comme au temps de Copernic, viennent s’opposer au système de référence. En 1604, Kepler explique les phénomènes constatés dans la chambre noire qui, à l’époque, était une pièce aveugle, à l’exception d’un petit orifice laissant passer un filet de lumière, dans laquelle on faisait des relevés astronomiques. Il démontre sur ce modèle la formation d’une image réelle sur la rétine. Il ruine ainsi la conception aristotélicienne de la lumière, de la transparence et de la vision. Un peu après, il énonce ses deux premières lois : les corps célestes, libres de tout orbe, parcourent pour des raisons dynamiques des orbites elliptiques à des vitesses non constantes. C’en est fini de l’absolue régularité et de la sphéricité des mouvements du ciel, identifiées à sa perfection postulée. En 1610, éclate le coup de tonnerre du message céleste transmis par Galilée ; tournant sa toute neuve lunette vers les astres, il voit des montagnes sur la Lune, constate que la voie lactée se résout en une multitude d’étoiles, découvre les satellites de Jupiter, et, continuant sur sa lancée, observe (avec Scheiner) des taches sur le Soleil, la forme oblongue de Saturne (qui sera plus tard identifiée à un anneau) et surtout les phases de Vénus : la planète tourne donc autour du Soleil, et le système de Ptolémée est définitivement caduc. De plus, les corps célestes sont aussi irréguliers que notre globe et, comme lui, Jupiter a des lunes : les coperniciens ont donc raison, les planètes sont des terres, et la Terre une planète. Galilée en tire toutes les conséquences, ce qui lui vaut une première condamnation en 1616 par le Saint-Office, et une seconde beaucoup plus dure en 1633 à la suite de son Dialogue sur les deux grands systèmes.
Plus que jamais, la question d’actualité devient celle d’une théorie unifiée du mouvement des corps terrestres et des corps célestes. Déjà Kepler croit, à tort, l’avoir construite : l’analyse aristotélicienne du mouvement, depuis le XIVe siècle fort discutée, est devenue intenable. En 1638, Galilée fait paraître son Discours sur deux nouvelles sciences : il y jette les bases d’une nouvelle dynamique, avec l’idée du mouvement inertiel, et son application à la chute des corps et à la trajectoire des projectiles. Dernier ouvrage d’un novateur à prendre expressément à partie Aristote en tant qu’autorité reconnue, il marque la fin d’une époque.
Dès lors, la conjoncture intellectuelle se transforme. Déjà Descartes a dans ses tiroirs son Traité du Monde qu’il n’ose publier après la condamnation de Galilée et dont il reprendra dans les Principes les idées essentielles ; et il vient de faire éditer son Discours de la Méthode, avec les opuscules qui l’accompagnent. Il n’est plus nommément question d’Aristote, même s’il reste souvent visé. La Dioptrique part des conceptions optiques de Kepler pour les développer ; quant aux Météores, ils entament l’entreprise, poursuivie dans les Principes de la Philosophie (1644), de remplacer le corpus aristotélicien par un autre, offrant du monde une conception mécaniste synthétisant les données de la toute nouvelle modernité. C’est désormais cette synthèse cartésienne qui va servir, pour un demi-siècle, de référence et de cible aux novateurs. Entre 1640 et 1690, on voit successivement Pascal sur le vide, Huyghens sur la lumière et le choc, Leibniz sur la dynamique, Newton sur les forces centrales, la lumière et les tourbillons, corriger Descartes ou le plus souvent polémiquer contre les idées qu’il lègue. Les mathématiques se perfectionnent vite, et commencent à offrir les ressources de recoupements méthodiques entre phénomènes jusqu’alors traités séparément. Et bien que les protagonistes aient changé, le scénario demeure le même, celui d’un système philosophique mis à mal par sa confrontation avec des données empiriques élaborées mathématiquement.
C’est un signe des temps que Newton ait intitulé son œuvre maîtresse Principes mathématiques de la philosophie naturelle (1687) : cette fois le rapport s’inverse, et la mathématique prend le pas sur la philosophie, en offrant à sa place les bases d’une description systématique du monde. Mais il faudra encore attendre avant que la physique n’acquière sa pleine autonomie. Jusqu’au XVIIIe siècle, les découvertes prennent sens à l’intérieur de synthèses pour l’essentiel philosophiques, qui elles-mêmes sont autant de prises de parti dans le contexte culturel et religieux. Cette dépendance n’est nullement une faiblesse évitable ; elle est due à une insuffisante maturation, à un développement encore lacunaire et parcellisé. Le recours à la métaphysique pallie le manque de réponse technique aux questions ouvertes, ou l’impuissance à les transformer en questions simplement techniques. Descartes a besoin de Dieu pour donner à son monde une chiquenaude initiale et le conserver dans l’existence (nous ne parlons évidemment ici que du rôle interne qu’il joue dans sa physique) ; Leibniz, pour en assurer la finalité et l’harmonie préétablie ; Newton, pour rendre compte de l’action à distance, bien qu’il n’ait déjà plus besoin de le présupposer explicitement dans le système. Ce n’est qu’après lui que la physique mathématique peut prendre le relais de la philosophie de la nature.
Il s’en faut d’ailleurs que l’invocation métaphysique ait été simplement un palliatif. Bien au contraire : l’inquiétude philosophique et religieuse, l’angoisse devant l’effondrement de vieilles certitudes, ont été une motivation essentielle pour nombre d’acteurs de premier plan de la révolution scientifique. Ce n’est pas un hasard si Luther et Copernic sont contemporains. La crise de l’Église fut aussi celle de sa représentation philosophique du monde. Devant cette crise, tous deux ont la même réaction : ils reviennent, par-delà toutes les interprétations, directement au message divin, le réformateur religieux aux Écritures, le réformateur de l’astronomie au grand livre de la Création. Comment au surplus, sans une profonde conviction métaphysique, faire le pari fou qu’il existe dans la nature, sous-jacent aux apparences, un ordre mathématique caché ?
Dès qu’on étudie sur une longue période les courants intellectuels à l’œuvre, on se rend compte que le débat philosophique fut l’un des moteurs directs du développement scientifique, et que sa configuration resta pendant près de deux siècles d’une étonnante stabilité. Tout fut bon contre Aristote ; toutes les traditions philosophiques concurrentes, tous les savoirs même les plus ésotériques furent invoqués. On manquait trop cruellement d’alternative théorique. On se réclama au premier chef du platonisme sous sa forme néoplatonicienne ; il avait toujours été opérant chez les astronomes et les opticiens. Pour justifier sa quête d’un ordre harmonieux du monde, Copernic rappelle qu’il a été créé par le plus parfait des artistes et le rang qu’il assigne au Soleil va presque jusqu’à l’héliolâtrie. Kepler s’aventure plus loin encore : son hypothèse initiale décrit un cosmos dont les proportions internes sont tirées des cinq polyèdres réguliers ; le Dieu chrétien use des mêmes éléments que le démiurge du Timée, le grand dialogue cosmologique de Platon. Ce finalisme se retrouvera jusque chez Leibniz et même Newton, quand il avance l’hypothèse que l’espace est le sensorium divin, ce qui implique que Dieu est sensible à tout ce qui s’y passe. Mieux encore : le panpsychisme néo-platonicien — l’idée que le monde est un grand vivant, doué d’une âme, et que les choses en sont également pourvue — retrouve une nouvelle vigueur. Tycho-Brahé, Giordano Bruno, Kepler crurent aux âmes des planètes ou du monde ; bien après eux, et malgré le mécanisme de Descartes, Leibniz continue à penser que le monde est plein d’âmes, auxquelles il assimile les forces à l’œuvre dans la dynamique.
Jusqu’à Descartes (et cela se poursuivit après lui), le monde était peuplé de signes et de symboles doués d’une efficace physique. L’un des ressorts de la recherche était la quête des analogies et des correspondances livrant les secrets de la nature. Le XVIe siècle surtout est l’âge des savoirs comme la magie naturelle, l’astrologie et l’alchimie. On peut les appeler savoirs, parce qu’ils étaient pleinement intégrés à la culture du temps, en tant que spécialités de praticiens, et qu’ils ne furent pas sans fécondité. Les recettes de magie naturelle qui, après celle de Marsile Ficin, le philosophe florentin de la Renaissance, firent la gloire de Porta n’étaient pas toutes fausses : par exemple, le dispositif de la chambre noire, utilisé par Porta comme un artifice de prestidigitation, inspira Kepler en optique ; l’astrologie fit vivre Tycho-Brahé et Kepler, et appela du premier des observations plus exactes, et du second une réflexion poussée sur l’harmonie du monde ; quant à l’alchimie, à laquelle on doit une première couche d’acquis proprement chimiques, elle s’intégrait aux idées médicales du temps, et fut pratiquée par Tycho-Brahe et, ô surprise, beaucoup plus assidûment encore par Newton. Tous ces savoirs reposaient sur l’étude des affinités naturelles mettant en œuvre des forces cachées, analogues à des âmes formatrices ou désirantes, et fournirent nombre d’aliments intellectuels aux adversaires du mécanisme, qui lui-même s’était constitué en partie contre eux.
On voit que parmi les novateurs les plus marquants notre conception de la scientificité était loin d’être acquise. Ceux qui s’en rapprochent le plus sont Galilée et ses disciples, auxquels on peut joindre Pascal. Quand on regarde les choses de près, on se rend compte qu’ils ne furent pas des positivistes avant la lettre, mais qu’ils perpétuent sur de nouveaux objets une tradition issue d’Archimède, traitant les questions de physique comme autant de problèmes mathématiques partiels. De même, quand quelqu’un comme Bacon invoque l’expérience, il pense d’abord à la médecine et à son courant empirique : il convient de se méfier des transpositions anachroniques. Pour ne rien dire des Épicuriens comme Gassendi, qui ne sont pas des matérialistes modernes…
La science classique n’est pas née d’une méthode, encore moins d’une seule école, mais d’un long débat à plusieurs voix entre courants philosophiques opposés, faisant appel, pour concevoir un nouvel ordre du monde, à toutes les ressources intellectuelles dont disposait leur temps. Et si cet ordre finit par être mathématique, ce fut pour une raison contingente à l’égard des motivations des acteurs. Ce monde nouveau, parti de l’astronomie et de l’optique qui étaient déjà sciences de mathématiciens, exigea vite un renouvellement de la théorie du mouvement pouvant intégrer la nouvelle astronomie : cela aboutit à la percée décisive de la dynamique. Avec elle, et seulement à partir de Newton, la clôture en système autosuffisant devint partiellement possible, et notre archétype des sciences dures » commença à se dégager. Mais il s’écoula encore un siècle avant Laplace, et son dédaigneux rejet de toute hypothèse métaphysique.
PDF version
Alan Shapiro: Newton's "Experimental Philosophy"
Newton abjured using the term “experimental philosophy,” widely used
in Restoration England at the start of his career, until 1712 when he
added a passage to the General Scholium of the Principia that briefly
expounded his anti-hypothetical methodology.
Drafts for query 23 of the
second edition of the Opticks (1706) (which became query 31 in the third
edition), however, show that he had intended to introduce the term to
explain his methodology earlier.
Newton introduced the term for polemical purposes to defend his theory of gravity against the criticisms of Cartesians and Leibnizians but, especially in the Principia, against Leibniz
himself. “Experimental philosophy” has little directly to do with experiment, but rather more broadly designates empirical science.
Newton’s
manuscripts provide insight into his use of “experimental philosophy”
and the formulation of his methodology, especially such key terms as
“deduce,” “induction,” and “phenomena,” in the early eighteenth century.
Shapiro on Philpapers
Bayle: Pesquisas sobre as doenças mentais (Recherche sur les maladies mentales), 1822
Considerações Preliminares
No tocante à descrição dos sintomas, se existe um ramo das doenças humanas que dificilmente poderia ser levado a um grau mais elevado de perfeição, esse é sem dúvida o das doenças mentais. O famoso professor Pinel, no seu Traité de l'aliénation (Tratado da alienação), e, na sua esteira, o doutor Esquirol, nos seus excelentes artigos do Dictionnaire des sciences médicales (Dicionário das Ciências Médicas), elaboraram quadros tão verdadeiros e completos dos numerosos distúrbios da inteligência, que seria vão buscar algum sintoma ou fenômeno essencial que lhes tivesse escapado. Infelizmente, para a espécie humana, os esforços dos maiores médicos, até o presente, apenas permitiram rasgar parte do véu que recobre o assunto aqui abordado. Tanto os sintomas da alienação e de suas numerosas espécies, quanto as causas que a preparam ou excitam foram descritos com a maior exatidão; entretanto, a sua natureza mais íntima, ou, antes, as suas causas imediatas, escaparam, até hoje, às mais laboriosas e científicas pesquisas e, via de regra, deram apenas ensejo a hipóteses mais ou menos duvidosas. Logo, é essa parte da patologia das doenças mentais que deve chamar a atenção dos médicos e exige a observação mais assídua. O conhecimento da natureza das doenças é o alicerce mais inabalável da terapêutica; e, sem dúvida, se a natureza da alienação mental fosse descoberta, o seu tratamento não se limitaria quase inteiramente, como ocorre hoje, aos cuidados mais ou menos infrutíferos da higiene.
As opiniões dos autores em relação à sede e à natureza da alienação são tão variadas que nem cogito passá-las em revista. Vários médicos eminentes, guiados por um juízo rigoroso e pelo medo de incorrerem em disparate, limitaram-se aos resultados de uma observação profunda, sem emitir qualquer opinião ou explicação a respeito da natureza da loucura. O sr. Pinel não dedicou nenhum artigo de sua obra imortal a esse interessante assunto; entretanto, em dado lugar (p. 1411), insinua que a sede primitiva da mania se localiza na região do estômago e dos intestinos, de onde, como que por irradiação, o distúrbio do entendimento se propaga. Vários observadores famosos, como Bonet, Morgagni, Meckel, Greding e Willis propuseram diferentes ideias sobre a alienação; entretanto, fundamentaram-nas em um número de fatos limitado demais para merecerem muita confiança. A maioria dos médicos modernos considera a alienação o resultado de uma irritação do cérebro, não como uma lesão do próprio princípio intelectual. Ora, qual é a natureza dessa alteração física? Este é justamente o ponto obscuro e incerto. As numerosas pesquisas anatômicas feitas em cadáveres de alienados comprovaram de modo incontestável que, por um lado, na maioria dos casos, não há lesões orgânicas perceptíveis pelos sentidos, quer no cérebro quer nas partes adjacentes; e, por outro, em outras circunstâncias, existem alterações mais ou menos notáveis em diferentes órgãos da economia. Esses fatos serviram de fundamento a opiniões opostas quanto à sede da alienação, levando uns a ver a doença como uma afecção idiopática do cérebro e, outros, como uma afecção simpática desse mesmo órgão.
O sr. Georget, autor de um novo tratado sobre a loucura, sustenta que essa doença é sempre uma afecção idiopática, cuja natureza é desconhecida e na qual os sintomas que se manifestam em vários órgãos da economia, mais ou menos afastados do cérebro, são secundários e decorrentes da alteração desse órgão. O sr. Falret, em seu Traité du suicide et de l'hypochondrie (Tratado sobre o suicídio e a hipocondria) compartilha essa opinião. Em compensação, o sr. Prost (Coup d'œil sur la folie [Breve observação sobre a loucura]) considera a alienação uma doença sempre simpática e a define assim: distúrbio dos órgãos cerebrais determinado por um distúrbio dos órgãos mucosos do ventre, sobretudo da bílis e do estômago. Segundo esse autor, a maioria das causas predisponentes e ocasionadoras da loucura age sobre o fígado e os intestinos por intermédio do cérebro. Disto resulta uma secreção de bílis mais abundante, a qual aflui nos intestinos e adquire, diz ele, propriedades que parecem inebriantes para o encéfalo e corrosivas para o aparelho digestivo. Segundo o sr. Prost, a acumulação de bílis torna-se a causa mais ativa da loucura, por comunicar ao sangue fluídos corrompidos, por atuar de maneira imoderada sobre a membrana mucosa intestinal, a qual pode inflamar ou até mesmo escoriar, e finalmente por irritar os vermes que, na opinião desse autor, são comumente encontrados nos alienados. Em consequência desta ideia, considera os vomitórios, purgantes e anti-helmínticos como a base do tratamento da loucura. O sr. Broussais acredita que essa doença se acompanha e é, no mais das vezes, dependente de uma gastrite crônica.
Todas essas opiniões sobre a sede e a natureza da alienação parecem pouco fundamentadas apenas por serem excessivamente exclusivas. Parece-nos que, ao estudar cuidadosamente os fenômenos da alienação mental, todo médico, desde que não esteja dominado por alguma opinião formada ou ideia pré-concebida, apreciará suas causas e comparará os sintomas da doença com as lesões anatômicas encontradas quando se abre o corpo de alienados que morreram. Então, não poderá senão admitir que a loucura, na maioria das vezes, é idiopática e, entretanto, às vezes, sintomática. Esta é a opinião do professor Royer-Collard, que tem tanto peso nesse importante assunto, opinião que abraçamos e tentaremos provar com a ajuda de certo número de fatos, limitando-nos a relatar os que tendem a demonstrar que a alienação mental pode ser simpática, pois os que estabelecem que, na maioria das vezes, ela é idiopática são tão abundantes e concludentes que seria supérfluo querer aumentar mais ainda o seu número.
Nosso trabalho divide-se em três partes. Na primeira, buscamos provar que a alienação mental é, às vezes, o sintoma de uma inflamação crônica do aracnoide. A segunda tenciona demonstrar que essa doença pode ser ocasionada, mantida ou modificada por uma gastrite ou gastrenterite crônica. A terceira inclui duas observações nas quais a loucura parece ter sido determinada por uma gota irregular.
As observações que respaldam esta dissertação foram feitas e recolhidas na Maison royale de Charenton, sob os olhos do professor Royer-Collard, médicochefe desse estabelecimento, ao qual renovo, aqui, a homenagem do meu reconhecimento pelas bondades que me dispensou no decorrer dos meus estudos médicos.
Pratiquei a maioria das autópsias cadavéricas junto com o meu amigo, o doutor Roberts-Roche, inspetor do serviço médico da Maison royale de Charenton.
Texto completo com a parte I - Apresentação com informações importantes da obra - Edição original Read more...
Beek: Hamann, Herder and linguistic relativism
As we have seen, the conception of the origin of language was in the enlightenment based on rationality, involving the establishing of a convention facilitating the expression of independently construed thoughts. The change in the conception of the origin of language can be seen as parallel to changing conceptions regarding literature. Whereas in the enlightenment literature was conceived of as reflecting reality, in the subsequent Romantic period the literary use of language was seen as expressing the emotions of the individual poet. In accordance with this change of ideas in literary thought, the ideas on the origin of language changed as well. It was now thought that language had originated from the expressing of emotions, rather than being based on rational agreement. This idea had already been expressed by
forerunners of Romanticism like Blackwell in his 1735 work An Enquiry Into the Life and Writings of Homer, and thereafter maintained by Monboddo, Rousseau and Vico. These writings had an impact on Hamann’s 1762 work Kreuzzüge des Philologen. This work was a frontal attack upon the prevalent ideas on language held in the Enlightenment period. In his work the various ingredients of linguistic relativism can all be found: he states that while some similarities among languages can be found, there are also differences. And those differences among languages parallel differences in thought. Language did not originate from thought, but its origin had been prior to thought, for thought presupposes a language in which it might manifest itself. Hamann may thus be seen as the first one to hold such relativistic views in a strongly articulated fashion.
Hamann’s work had a thorough influence upon Herder, as is apparent from the latter’s 1772 prize winning essay Abhandlung über den Ursprung der Sprache. Herder’s essay answered the question posed by the Berlin Academy, who intended to resolve the question whether language had a human/rational or a divine origin. Herder however did not favour either of these options, but refuted both and instead introduced the emotional variant that was not very common at the time. The opening sentence of the first section is already quite suggestive:
“Schon als Tier hat der Mensch Sprache . Alle heftigen und die heftigsten unter den heftigen, die schmerzhaften Empfindungen sei nes Körpers, alle starke Leidenschaften seiner Seele äußern sich unmittelbar in Gesch rei, in Töne, in wilde, unartikulierte Laute.” [Herder1772, erster Teil, erster Abschnitt]This work was widely influential; together with that of the before mentioned authors, it changed the way in which researchers thought about the origin of language. By providing an alternative to the rationalistic variant, the emotional variant questioned the primacy of thought to language. Now other constellations became possible (language preceding thought or language and thought originating at the same time) and thus the discussion of linguistic relativity was opened.
Herders’ concept of linguistic relativity was fitted into a much broader anti-rational framework, questioning the traditional conception of the universality of reason, and instead opting for individual spontaneity as the main source of thought. Herder thus maintained there being a wide variety of different intellectual societies. The importance of language within this constellation is that it is the primary source through which one can observe these various societies. In his critique on Kant he elaborated upon this topic. He therein opted that language is the necessary medium for thought to be exercised, a statement that had also been present in the work of Hamann. Herder however takes an even more radical stance by asserting that thought itself is internalised language, thus equating language and thought.
BEEK, Wouter (2006). Linguistic Relativism: Variants and Misconceptions. University of Amsterdam Read more...
Beek: Linguistic Relativism - Variants and Misconcepts
A very useful study, from the Enlightenment until XX century.
Contents:
Introduction
The principle of linguistic relativism, stated as general as possible
Linguistic relativism until Whorf
The notion of language and thought in the Enlightenment
Hamann and Herder, the Romantic period
Humboldt’s conception of linguistic relativism
Humboldt’s influence on Boas, Sapir, and Whorf
Whorf’s conception of linguistic relativism
Introduction
Ascribing the Sapir-Whorf hypothesis to Whorf
The weak and strong variants of the Sapit-Whorf hypothesis
Empirical research
The early research tradition (1950-1980)
Color vocabulary research
Recent and current research (1990-2005)
Lucy
Boroditsky
Levinson and the Nijmegen group
The theoratical side of the matter
The careless, cigarette-fr
opping, half-blind, male worker
The great Eskimo vocabulary hoax
Counting is a handfull job
The empirical relevance of the matter
From correlation to causation
Variants and future research
Conclusion
Bibliography
Useful tools
- Biblos.com: Search, Read, Study the Bible in Many Languages
- Diccionario ES Real Academia Española
- Dicionário Priberam da Língua Portuguesa
- Dictionnaire Linternaute de la langue française, dictionnaire en ligne : définitions, synonymes, conjugaisons
- Dictionnaire Sens Agent
- English-German Collins Dictionary
- Greek alphabet - Wikipedia, the free encyclopedia
- Greek Wikitionary
- Greek Word Study Tool
- Greek-English-Greek dictionary- LEXICON
- Le Conjugueur
- My etymology
- Resources for Studing Greek
- The Free Online Dictionary, Thesaurus and Encyclopedia.
- Transliterate (GR, LT, HB)
Goethe: Empirical Observation and Science (1798)
Phenomena, which others of us may call facts, are certain and definite by nature, but often uncertain and fluctuating in appearance. The scientific researcher strives to grasp and keep the definite aspect of what he beholds; in each individual case he is careful to note not only how the phenomena appear, but also how they should appear. There are many empirical fractions which must be discarded if we are to arrive at a pure, constant phenomenon—as I can frequently note, especially in my present field of study. 2 However, the instant I allow myself this, I already establish a type of ideal.
But there is a great difference between someone like the theorist who turns whole numbers into fractions for the sake of a theory, and someone who sacrifices an empirical fraction for the idea of the pure phenomenon.
For the observer never sees the pure phenomenon with his own eyes; rather, much depends on his mood, the state of his senses, the light, air, weather, the physical object, how it is handled, and a thousand other circumstances. Hence it is like trying to drink the sea dry if we try to stay with the individual aspect of the phenomenon, observe it, measure it, weigh it, and describe it.
In my observation of nature and reflection on it I have attempted to remain true to the following method as much as possible, especially in my recent work.
After observing a certain degree of constancy and consistency in phenomena, I.derive an empirical law from my observation and expect to find it in later phenomena. If the law and the phenomena are in complete agreement, I have succeeded; if they are not in complete agreement, my attention is drawn to the circumstances surrounding each case, and I am forced to find new conditions for conducting the contradictory experiments in a purer way. But if a case which contradicts my law arises often and under similar circumstance, I realize that I must go further in my research and seek out a higher standpoint.
In my experience, this is the very point where the human mind can come closest to things in their general state, draw them near, and, so to speak, form an amalgam3 with them just as it usually does in common empiricism, but now in a rational way.
Thus the results of our work are:
1. The empirical phenomenon,
which everyone finds in nature, and which is then raised through experiments to the level of
2. the scientific phenomenon
by producing it under circumstance and conditions different from those in which it was first observed, and in a sequence which is more or less successful.
3. The pure phenomenon
now stands before us as the result of all our observations and experiments. It can never be isolated, but it appears in a continuous sequence of events. To depict it, the human mind gives definition to the empirically variable, excludes the accidental, sets aside the impure, untangles the complicated, and even discovers the unknown.
This is perhaps the ultimate goal of our efforts,, at least if we have the right sense of our own limits. For here it is not a question of causes, but of conditions under which the phenomena appear;.their consistent sequence, their eternal return under thousands of circumstances, their uniformity and mutability are perceived and predicted; their defined quality is recognized'and again defined by the human mind.
In reality this work could not be called speculative, for it seems to me that in the end these are just the practical and self-distilling processes of common human understanding as it ventures to apply itself to a higher sphere.
Weimar
January 15, 1798 Read more...
Ay luna que reluces
Ay luna que reluces,
Toda la noche m'alumbres.
Ay, luna tan bella
Alumbresme a la sierra;
Por do vaya y venga!
Toda la noche m'alumbres.
"Ay luna que reluces" villancico anónimo del siglo XVI. Read more...
John Zammito: A Philosophical Reconstruction of the Sublime
Its a review made by Zammito about the Robert Doran's book, The Theory of the Sublime from Longinus to Kant.
Zammito's review on "Brillonline". Read more...
Robert Doran claims that the sublime is all about transcendence transferred from the religious to the aesthetic domain of experience. Taken in this philosophical rather than stylistic sense, it proved crucial for the development of modern subjectivity. Doran traces the issue from Longinus through the decisive reception of Nicolas Boileau, who first distinguished le sublime from le style sublime, on to an extended engagement with Immanuel Kant. In all this he seeks its place in the rise of the modern bourgeois subject. The social-historical connections tend to be a bit overstated, first, with regard to Boileau and the idea of the honnête homme, and especially with the claim that “Burke treats aesthetic concepts as proxies for sociopolitical categories.” It is not fruitful for an understanding of Kant, either. This weakens his powerful argument for the philosophical significance of the sublime in modern thought.
Le problème anthropologique chez Michel Foucault
Cette recherche de doctorat est le résultat d'un projet plus vaste intitulé «La Question de la Mort de l'Homme et de la Psychologie selon Michel Foucault». Ce projet a l'objetif d'examiner la formulation, les facteurs et les conséquences rapportés aux différentes démarches utilisées par Foucault dans ses critiques aux «anthropologies», figurées dans la trajectoire des textes publiés pendant les années 1950 et 1960. La question principale est le problème «anthropologique»: dans les textes parus en 1954, Foucault a entrepris un double projet de contestation et fondation des sciences humaines; le jeune philosophe essayait de corriger les perspectives considerées par lui comme des perspectives erronées, pour en établir une nouvelle anthropologie finalement rigoreuse. Par contre, d'une façon relativement vite les projets de fondation ont eté remplacés pour des suspicions et donc il y a eu un changement de la façon d'énoncer le problème anthropologique: au lieu d'être «solution», la question anthropologique commence à devenir un domaine plein de problèmes. L'essay de fonder donne place à un ensemble d'analyses qui dénoncent plusieurs engagements historiquements faits pour les connaissances anthropologiques. La recherche realisée essaye d'analyser ce passage de la «solution» au «problème», en croisant la lecture de certains matériaux: les textes publiés par Foucault pendant les années 50 (et quelques textes des annés 60), les débats contemporains et les discussions sur lesquelles ces textes ont essayé d'entrer, et aussi quelques notes écrites par Jacques Lagrange pendant les cours donnés par Foucault à l'Ecole Normale Supérieure depuis 1953 jusqu'à 1955. Le croisement de références a l'objetif de voir le contexte des problèmes probablement vus par Foucault dans les textes de 1954, et le chemin parcouru par lui, jusqu'àux questions enoncées dans les textes de 1957 et l'écriture à Uppsala de la thèse principale sur l'histoire de la folie.
Une recherche doctorale sur le "premier" Focuault (années 1950), liens dans Philpapers Read more...