James et Husserl : Perception des formes et polarisation des flux de conscience

Recommandée par Carl Stumpf, la lecture des Principles of psychology de William James au début des années 1890 fit, on le sait, très forte impression sur le jeune Edmund Husserl. Après avoir publié sa Philosophie de l’arithmétique, issue de la thèse de doctorat qu’avait dirigée Stumpf, Husserl s’était en effet lancé dans des recherches psychologiques pour préparer des cours, mais aussi et surtout pour investiguer dans le détail les rapports du logique au sens large avec la psychologie, et singulièrement avec la psychologie descriptive héritée de Franz Brentano. Ce travail, rendu nécessaire par certaines difficultés rencontrées sur le terrain de la philosophie des mathématiques, allait finalement mener Husserl sur le chemin de l’élaboration de la phénoménologie, d’abord dans les Recherches logiques de 1900-1901, puis, une fois effectué le « tournant transcendantal » aux alentours de 1906-1907, dans les Idées directrices pour une phénoménologie de 1913.


Leclerq B, Galetic S, « James et Husserl : Perception des formes et polarisation des flux de conscience », Revue internationale de philosophie, 2012/2 (n° 260), p. 229-250. URL : https://www.cairn.info/revue-internationale-de-philosophie-2012-2-page-229.htm

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"All testing, all confirmation and disconfirmation of a hypothesis takes place already within a system. And this system is not a more or less arbitrary and doubtful point of departure for all our arguments; no it belongs to the essence of what we call an argument. The system is not so much the point of departure, as the element in which our arguments have their life."
- Wittgenstein

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"Le poète ne retient pas ce qu’il découvre ; l’ayant transcrit, le perd bientôt. En cela réside sa nouveauté, son infini et son péril"

René Char, La Bibliothèque est en feu (1956)


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