Missaggia: Por uma fenomenologia encarnada: corpo e intersubjetividade em Husserl

As questões que são analisadas nesse estudo – o desenvolvimento da noção de corpo e a abertura à intersubjetividade – mostram que ler Husserl como um idealista vinculado aos termos da filosofia moderna, como é ainda comum entre os intérpretes, não dá conta da amplitude de seu pensamento. Quando investigamos tais temas, muitos dos quais foram desenvolvidos em obras publicadas apenas postumamente, podemos constatar que a fenomenologia husserliana foi precursora de diversas questões fundamentais da filosofia contemporânea, incluindo aquelas desenvolvidas mais amplamente a partir do desdobramento da tradição fenomenológica através de outros pensadores, como Heidegger e Merleau-Ponty. O foco desse livro, portanto, é a fase “tardia” da filosofia husserliana, de modo que nos centramos nas obras produzidas a partir dos anos 30, além de alguns dos manuscritos do filósofo recentemente editados e publicados. Não se limitando, no entanto, a uma defesa do pensamento husserliano, esse estudo pretende apresentar uma avaliação crítica do modo como o fenomenólogo desenvolve os conceitos de corpo e intersubjetividade, tanto no sentido de reconhecer sua originalidade e dificuldades, como na busca por indicar alguns dos limites do projeto fenomenológico enquanto filosofia transcendental.
 Missaggia: Por uma fenomenologia encarnada: corpo e intersubjetividade em Husserl. Ed. Fi.

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Michel Foucault: Folie, Langage, Literature

La folie, le langage et la littérature ont longtemps occupé une place centrale dans la pensée de Michel Foucault. Quels sont le statut et la fonction du fou dans nos sociétés « occidentales », et en quoi se différencient-t-ils de ce qu’ils peuvent être dans d’autres sociétés? Mais également : quelle étrange parenté la folie entretient-elle avec le langage et la littérature, qu’il s’agisse du théâtre baroque, du théâtre d’Artaud ou de l’œuvre de Roussel? Et, s’il s’agit de s’intéresser au langage dans sa matérialité, comment l’analyse littéraire s’est-elle elle-même transformée, en particulier sous l’influence croisée du structuralisme et de la linguistique, et dans quelle direction évolue-t-elle?
Les conférences et les textes, pour la plupart inédits, réunis ici illustrent la manière dont, à partir des années 1960 et pendant plus d’une décennie, Foucault n’a eu de cesse de tisser, de reformuler et de reprendre ces questionnements. Éclairant d’un jour nouveau des thématiques que l’on croyait connaître, ils permettent également de percevoir l’étonnant regard de lecteur que Foucault portait par exemple sur La Recherche de l’Absolu de Balzac, ou sur La Tentation de saint Antoine et Bouvard et Pécuchet de Flaubert.
Inédite de Foucault à paraître en septembre 2019. 

Édition établie par H.-P. Fruchaud, D. Lorenzini et J. Revel. Introduction par J. Revel.

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Yvonne Picard


Histoire de la vie d'Yvonne Picard ici. Article et autres témoins de sa vie. Et son texte, "Le temps chez Husserl et chez Heidegger".

Référence:

Picard, Y. (1946). Le temps chez Husserl et Heidegger. Deucalion: cahiers de philosophie 1, pp. 93-124.

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1938: Il faut sauver les archives d'Husserl (émission radiophonique)

Source: France Inter

La question aujourd’hui sera de savoir comment les archives de Husserl sont passées à Louvain, y devenant une source essentielle de la pensée contemporaine.

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Jacques Taminiaux: Les archives de Husserl à Louvain-la-Neuve

Edmund Husserl (1859-1938) est le penseur allemand qui se rendit célèbre il y a juste un siècle par la publication de Recherches logiques (1900-1901) qui mettaient en œuvre, sous le mot d’ordre « retour aux choses elles-mêmes », une manière résolument descriptive de philosopher à laquelle il donnait le nom de phénoménologie et qui inspira une pléiade de philosophes après lui en Europe puis aux Etats-Unis.

Il se trouve que le nom de Louvain est étroitement associé depuis plus d’un demi-siècle à la mise en valeur de l’héritage intellectuel de Husserl et plus généralement à l’essor du mouvement phénoménologique. Cette association est due primordialement à l’initiative courageuse du Père Herman-Leo Van Breda (1911-1974). Jeune franciscain, celui-ci venait en 1938 de terminer à Louvain son mémoire de licence sur l’œuvre de Husserl avant 1911 et avait entrepris d’en faire la base d’une thèse de doctorat, dirigée par le Professeur Joseph Dopp, qui couvrirait l’ensemble de l’itinéraire du philosophe. Comme celui-ci venait de mourir à Fribourg en Brisgau, Van Breda décida de s’y rendre pour s’enquérir de l’existence d’inédits éventuels dont il pourrait faire usage dans sa dissertation doctorale.

Reçu par la veuve du philosophe en présence d’Eugen Fink, son dernier assistant, il découvrit à sa grande stupéfaction que la succession littéraire de Husserl comportait plus de 40.000 pages de manuscrits sténographiés, 10.000 pages de transcriptions réalisées par ses assistants et une bibliothèque de 2.700 livres et de 2.000 tirés à part souvent annotés de sa propre main. Il se rendit compte aussitôt qu’une étude sérieuse de l’œuvre du philosophe défunt ne pouvait faire l’économie de cette mine de documents, répartie grosso modo en trois groupes :

1. manuscrits longuement retravaillés destinés par l’auteur à une publication future ;
2. notes de cours tantôt de caractère introductif tantôt de caractère plus avancé;
3. innombrables monologues philosophiques dans lesquels Husserl tentait d’articuler pour son propre compte, jour après jour, toutes les questions que sa recherche philosophique lui paraissait devoir affronter.

Devant les menaces que le déchaînement de l’antisémitisme nazi faisait peser sur son héritage intellectuel, Husserl lui-même, qui était d’origine juive, avait depuis 1935 envisagé de confier ces manuscrits à un cercle philosophique de Prague. Mais les négociations entreprises à cet effet tournèrent court et, de toute façon, la politique hitlérienne de reconquête du pays des Sudètes avalisée en septembre 1938 par les accords de Munich rendait le projet très aléatoire. Bien plus réaliste était la proposition faite très vite par Van Breda à la veuve et aux héritiers de Husserl de transférer à Louvain, en s’engageant à la mettre en valeur, l’énorme documentation, proposition acceptée par les intéressés et cautionnée par Mgr Noël, président de l’Institut Supérieur de Philosophie et par Mgr Ladeuze, recteur de l’Université de Louvain. Restait à accomplir concrètement le sauvetage de la documentation au nez et à la barbe des nazis.

Van Breda y réussit en recourant à la « valise diplomatique » grâce à l’entremise discrète de l’ambassade de Belgique à Berlin et à la bienveillance de Paul-Henri Spaak, premier ministre et ministre des Affaires étrangères. Restait ensuite à assurer, conformément aux engagements, la mise en valeur du Nachlaß husserlien. C’est ce que permit l’appui de la Fondation Francqui qui accorda un crédit de recherche de deux ans à deux anciens assistants de Husserl capables de déchiffrer ses sténogrammes : Eugen Fink déjà mentionné, et Ludwig Landgrebe qui à l’époque résidait à Prague et y préparait l’édition de manuscrits de Husserl relatifs au thème : Expérience et Jugement (1939). Ainsi naquirent en octobre 1938 les Archives Husserl à Louvain.

Grâce à Fink et Landgrebe, la préparation à long terme d’une édition critique des œuvres de Husserl était lancée, et les transcriptions de ses inédits devinrent accessibles aux chercheurs. Dès avril 1939, Maurice Merleau-Ponty, alors agrégé-répétiteur à l’Ecole Normale Supérieure de Paris, put consulter à Louvain certains inédits dont il fit usage dans la thèse qu’il préparait sur La Phénoménologie de la perception (1945) qui le rendit célèbre. L’invasion de la Belgique en mai 1940 priva Van Breda de ses premiers collaborateurs allemands mais il parvint au cours de la guerre à ce que leur travail se poursuive en s’assurant le concours clandestin d’un émigré autrichien d’origine juive, Stephan Strasser, plus tard professeur à l’Université de Nimègue, qui allait être au lendemain de la guerre (1949) l’éditeur du premier volume de la collection Husserliana des œuvres complètes de Husserl, collection publiée d’abord par Martinus Nijhoff à La Haye puis par Kluwer à Dordrecht et qui compte aujourd’hui trente volumes.

Que vient faire Louvain-la-Neuve dans cette entreprise ? Pour m’en tenir à l’essentiel, qu’on me permette de rappeler d’abord que l’accueil réservé internationalement par le public philosophique à la collection Husserliana, encouragea bientôt le Père Van Breda à lancer une collection parallèle, les Phænomenologica, qui ferait place à la fois à des études sur l’œuvre de Husserl, à des travaux relatifs à des philosophes qui, à des titres divers, s’étaient réclamé de son enseignement, et à des œuvres originales d’inspiration  phénoménologique. C’est ainsi que je devins collaborateur des Archives-Husserl à Louvain car c’est à moi que Van Breda en 1956 confia le soin d’assurer le secrétariat scientifique de cette collection trilingue – allemand, anglais, français,– dont le comité éditorial initial se composait de Ludwig Landgrebe, d’Eugen Fink et de K. H. Volkmann-Schluck pour l’Allemagne, de Jean Hyppolite, de Maurice Merleau-Ponty, de Paul Ricoeur et de Jean Wahl pour la France, et de Marvin Farber pour les Etats-Unis.

D’où l’honneur qui m’incomba d’être, avec mon vieil ami Rudolf Boehm, à l’époque éditeur de divers manuscrits husserliens dans les Husserliana, aujourd’hui professeur émérite à l’université de Gand, le premier lecteur du manuscrit de Totalité et Infini d’Emmanuel Levinas, l’un des premiers volumes à assurer la célébrité de la collection aujourd’hui riche de plus de 150
volumes, et publiée par Kluwer après l’avoir été par Martinus Nijhoff.

Cette collaboration avec le Père Van Breda est ce qui me permit lors de la scission de l’ancienne Université de Louvain en deux universités autonomes, suivie du déménagement des francophones, de négocier la création à Louvain-la-Neuve d’un centre dépositaire d’un lot complet de photos des sténogrammes de Husserl et de copies de leur transcription en langue allemande. Cette négociation entamée en février 1969 déboucha après diverses tractations sur un contrat signé en 1973 entre le Husserl-Archief te Leuven et l’U.C.L. qui instituait à l’Institut Supérieur de Philosophie un Centre d’Etudes Phénoménologiques jouissant des mêmes droits d’édition que ceux des centres d’Archives Husserl établis au cours des décennies précédentes à l’initiative du Père Van Breda auprès des Universités de Fribourg-en-Brisgau et de Cologne, et mettant à la disposition des chercheurs les manuscrits de Husserl au même titre aussi que le centre d’archives établi à Paris sous la direction de Paul Ricœur et actuellement installé à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm et dirigé par Jean-François Courtine.

Comme Husserl ambitionnait de soumettre à une description rigoureuse les traits constitutifs de l’ensemble de l’expérience humaine, les thèmes qui font l’objet de ces manuscrits sont très nombreux : fondements de la logique et de l’objectivité scientifique, fondements de l’éthique, conscience du temps, perception, intersubjectivité, etc. Par les soins de Heinz Leonardy, le Centre d’Etudes Phénoménologiques s’est enrichi depuis sa fondation d’une bibliothèque très complète comprenant d’une part les ouvrages qu’avait lus Husserl et avec lesquels il s’était débattu au cours de son itinéraire intellectuel et d’autre part
l’ensemble des Husserliana et des Phaenomenologica ainsi qu’un éventail considérable de publications d’inspiration phénoménologique ou relatives à ce mouvement de pensée qui a marqué le XXe siècle, qui continue de donner lieu internationalement à de très nombreux colloques et de faire l’objet de maintes thèses de doctorat.

Source: Gazette des Archives de l’UCL, automne 2001, n°4

Note: Le texte ci-dessus ayant été rédigé en 2001, il convient d’apporter les précisions suivantes.
Les collections évoquées ici (les Husserliana et les Phænomenologica) sont aujourd’hui publiées
par Springer (depuis le tome XVIII pour les Husserliana et le 176 pour ce qui est des
Phænomenologica, cette dernière collection a publié son 200e titre en 2010)

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Sobre a questão do Sujeito em Michel Foucault

O capítulo compõe a obra organizada por Giovana Temple, "Subjetividade no Pensamento do Século XX - uma introdução". Como tal, o capítulo sobre Foucault se reúne com outros de demais autores importantes sobre a questão da "subjetividade" no século XX. No capítulo em questão, aborda-se a questão do "sujeito", sob panorama geral, desde os escritos dos anos 50 até o fim da obra. A respeito dos textos dos anos 50, busca-se uma breve dedução de como os textos de 1954 e 1957, bem como o resultado dos cursos de Foucault em Lille e na ENS, conduzem aos problemas explicitamente enunciados em História da Loucura e na Tese Complementar. Então o panorama sobre o "sujeito" explora as linhas gerais da "arqueologia" de Foucault, passando depois aos temas caros à "genealogia do poder" e, finalmente, às problemáticas do "cuidado" e das "técnicas" de si, características dos anos 80. Em suma: busca-se uma dedução da questão do "sujeito" desde os compromissos dos anos 50, explorando também suas rupturas e continuidades entre os textos dos anos 1960-1980.
Source: PhilPapers.

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The Lancet: Bolsonaro ameaça a sobrevivência da população Indígena no Brasil (editorial)

Published: August 10, 2019 DOI:https://doi.org/10.1016/S0140-6736(19)31871-9

O desmatamento da floresta tropical do Brasil tem acelerado em ritmo alarmante, ameaçando a população Indígena, que depende inteiramente da terra para sobreviver, e também enfraquecendo o papel crucial da floresta tropical de estabilizar o clima global. De acordo com os dados de satélite mais recentes, de 1 a 25 de Julho, 1864 km2 de floresta amazônica foi destruída, mais do que o triplo de todo mês de Julho de 2018.

O Brasil acolhe 1 milhão de Indígenas espalhados por 300 tribos, das quais 100 não são contactáveis. Encorajados pela promessa do presidente de extrema direita Jair Bolsonaro, de abolir as reservas Indígenas, e abrir a terra para exploração comercial, madeireiros ilegais, garimpeiros e ursupadores de terras públicas, muitas vezes armados, teem-se infiltrado nos territórios Indígenas protegidos. No norte do país, por exemplo, estima-se que 20 000 exploradores de ouro ilegais tenham entrado na reserva Yanomani, que é uma das maiores áreas Indígenas no Brasil. A extração mineira polui os rios com mercúrio e sedimentos, desgasta as margens dos rios, destrói árvores e cria largas lagoas de água estagnada que são meios favoráveis à reprodução de mosquitos. As pessoas ilegalmente infiltradas também podem transmitir doenças para as quais a população Indígena tem pouca ou nenhuma imunidade.

Os serviços de saúde Indígena são parcialmente independentes do serviço de saúde do Brasil, sendo ligados à Fundação Nacional do Índio (Funai)—o corpo do governo encarregado de proteger a população Indígena, que por sua vez também é parte do Ministerio da Justiça Brasileiro. Os serviços de saúde Indígena são muito mais vulneráveis a cortes de orçamento, especialmente porque as populações alvo são em geral pessoas sem poder, que vivem em regiões longe da capital do país ou das cidades principais. Para além disso, na sequência da saída de mais de 8500 médicos Cubanos que trabalhavam para o programa “Mais Médicos”, muitas comunidades Indígenas atualmente nao têm acesso a um médico.

A presidência de Bolsonaro representa a ameça mais séria para a população Indígena Brasileira desde a Constituição de 1988, que garantiu à população Indígena o direito de usar a sua terra em exclusividade. A pressão internacional em Bolsonaro, para parar a destruição da floresta tropical e proteger o território Indígena da intrusão ilegal, é crucial para assegurar a integridade e autonomia da população Indígena do país e protegê-los de mais prejuízos.

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Edgardo Castro: Genealogía (Foucault)

Se habla de un período genealógico de Foucault para referirse a aquellas obras dedicadas al análisis de las formas de ejercicio del poder. A diferencia de cuanto ocurre con la arqueología y con la noción de episteme, Foucault no ha escrito una obra
metodológica al respecto, como sucedió con L’Archéologie du savoir. Sí existen una serie de principios metodológicos para abordar el análisis del poder, que encontramos, especialmente, en Surveiller et punir e “Il faut défendre la société” (...).

Es necesario precisar que no debemos entender la genealogía de Foucault como una ruptura, y menos aún como una oposición a la
arqueología. Arqueología y genealogía se apoyan sobre un presupuesto común: escribir la historia sin referir el análisis a la instancia fundadora del sujeto (DE3, 147). Por otro lado, el paso de la arqueología a la genealogía es una ampliación del campo de
investigación para incluir de manera más precisa el estudio de las prácticas no-discursivas y, sobre todo, la relación no-discursividad/discursividad; dicho de otro modo: para analizar el saber en términos de estrategia y tácticas de poder.

En este sentido, se trata de situar el saber en el ámbito de las luchas. Una apreciación correcta del trabajo genealógico de Foucault requiere seguir en detalle su concepción de las relaciones de poder (...). Las luchas no son concebidas, finalmente, como una oposición término a término que las bloquea, como un antagonismo esencial, sino como un agonismo: una relación de incitación recíproca y a la vez reversible (DE4, 238). En esta perspectiva se podría hablar de una genealogía de los saberes en el ámbito de lo que Foucault llama gobernabilidad.

Ontología histórica.

Todo el proyecto filosófico de Foucault puede ser visto en términos de una genealogía que tendría tres ejes: una ontología de nosotros mismos en nuestras relaciones con la verdad (que nos permite constituirnos en sujeto de conocimiento), una ontología histórica de nosotros mismos en nuestras relaciones con un campo de poder (el modo en que nos constituimos como sujeto que actúa sobre otros) y una ontología histórica de nosotros mismos en nuestras relaciones con la moral (el modo en que nos constituimos como sujeto ético que actúa sobre sí mismo) (DE4, 618).

Antropologización.

La antropologización de la historia se opone al descentramiento operado por la genealogía nietzscheana; busca, en efecto, un
fundamento originario que haga de la racionalidad el télos de la humanidad (AS, 22-23).

Crítico / Genealógico.

En L’Ordre du discours, Foucault propone distinguir dos conjuntos de análisis en el trabajo que proyecta en el Collège de France: uno crítico y otro genealógico.

El conjunto crítico pone en funcionamiento el principio de inversión (renversement): ve en las figuras del autor, de la disciplina, de la voluntad de verdad un juego negativo de recorte y enrarecimiento (raréfaction) del discurso y no una función positiva. El conjunto genealógico, por su parte, pone en funcionamiento las otras tres reglas metodológicas propuestas: el principio de discontinuidad (tratar los discursos como prácticas discontinuas, sin suponer que debajo de los discursos efectivamente pronunciados existe otro discurso, ilimitado, silencioso y continuo, que es reprimido o censurado), el principio de especificidad (considerar que los discursos constituyen una violencia que ejercemos sobre las cosas, y que no hay providencia prediscursiva), el principio de exterioridad (no ir hacia el núcleo interior y escondido del discurso, el pensamiento, la significación; dirigirse hacia sus condiciones externas de aparición) (OD, 54-55).

“La genealogía estudia la formación a la vez dispersa, discontinua y regular [de los discursos]” (OD, 67). Estas dos prácticas, crítica y genealógica, no son en realidad separables; no se trata de dos dominios distintos, sino de dos perspectivas de análisis. “La parte genealógica del análisis se concentra, por el contrario, en las series de formación efectiva del discurso, trata de aprehenderlo en su poder de afirmación. Y entiendo con ello no un poder que se opondría al de negar, sino el poder de constituir
dominios de objetos, a propósito de los cuales se podrá afirmar o negar las proposiciones verdaderas o falsas” (OD, 71-72).

Alma.

Surveiller et punir es “una genealogía del ‘alma’ moderna” (SP, 34). Apunta a mostrar cómo el alma es permanentemente producida en torno, en la superficie del cuerpo por el funcionamiento del poder que se ejerce sobre él. “Este alma real e incorpórea no es una sustancia; es el elemento en el que se articulan los efectos de cierto tipo de poder y la referencia de un saber, el engranaje por el cual las relaciones de poder dan lugar a un saber posible y el saber reconduce y refuerza los efectos de poder” (SP, 34).

Historia de la sexualidad.

Esta obra es una genealogía de cómo los individuos han sido conducidos a ejercer sobre sí mismos y sobre los otros una hermenéutica del deseo, es decir, de cómo se ha formado la experiencia moderna de la sexualidad. Esto concierne específicamente a La volonté de savoir. Los dos últimos volúmenes, por su parte, intentan llevar a cabo una historia de los juegos de verdad, esto es, de aquellos juegos de verdad que le permiten al hombre pensar su propio ser (HS2, 11-13).

En estos volúmenes Foucault distingue entre la dimensión arqueológica y la dimensión genealógica de la investigación. La primera se ocupa de las formas de problematización: cómo es pensado el ser del hombre. La segunda se ocupa de su formación a partir de las prácticas y de su transformación. De este modo, incorporando la genealogía de las prácticas de sí mismo, el proyecto entero
de la historia de la sexualidad puede ser considerado una genealogía del hombre de deseo (HS2, 18).

Ética.

Los últimos volúmenes de L’Histoire de la sexualité y también L’Herméneutique du sujet pueden ser vistos como una genealogía de la ética, esto es, del sujeto como sujeto de acciones éticas (DE4, 397).

Interpretación.

En la intervención en el Colloque de Royaumont “Nietzsche, Freud y Marx” en julio de 1964 (DE1, 564-579), Foucault aborda la genealogía como método de interpretación (...). En el extenso artículo “Nietzsche, la généalogie, l’histoire” (DE2, 136-156),
Foucault se ocupa de situar la genealogía de Nietzsche respecto de las concepciones de la historia (...). “[…] mi arqueología debe más a la genealogía nietzscheana que al estructuralismo propiamente dicho” (DE1, 599).

Anticiencia / Erudición.

La genealogía no opone la multiplicidad concreta de los hechos a la unidad abstracta de la teoría. No es un empirismo o un positivismo en el sentido ordinario del término. Intenta, más bien, oponer los saberes locales, discontinuos, descalificados, no legitimados, a la instancia teórica unitaria que pretende filtrarlos, jerarquizarlos, ordenarlos en nombre de un conocimiento verdadero. En este sentido, las genealogías son anticiencias. “No es que ellas reivindiquen el derecho lírico a la ignorancia y al no-saber, no es que se trate del rechazo del saber o de la inscripción de los prestigios de una experiencia inmediata, no captada todavía por el saber. No es de esto de lo que se trata; se trata de la insurrección de los saberes, no tanto contra los contenidos, los métodos o los conceptos de una ciencia, sino [...], en primer lugar y ante todo, contra los efectos de poder centralizadores que están ligados con la institución y al funcionamiento de un discurso científico organizado dentro de una sociedad como la nuestra” (DE3, 165, IDS, 10).

“Llamemos, si ustedes quieren, ‘genealogía’ al acoplamiento de los conocimientos eruditos y de las memorias locales, acoplamiento
que permite la constitución de un saber de las luchas y la utilización de este saber en las tácticas actuales” (IDS, 9-10). “La genealogía sería, entonces, respecto del proyecto de inscripción de los saberes en la jerarquía del poder propio de la ciencia, una especie de emprendimiento para desujetar los saberes históricos y hacerlos libres, es decir, capaces de oposición y de lucha contra la coerción de un discurso teórico unitario, formal y científico” (IDS, 11).

Historia de las ciencias.

La historia de las ciencias se sitúa sobre el eje conocimiento-verdad, el eje que va de la estructura del conocimiento a la verdad. La genealogía de los saberes, en cambio, se sitúa sobre el eje discurso-poder, prácticas discursivas-enfrentamientos de poder (IDS, 159).

Modernidad.

Foucault aborda la modernidad como un éthos (...); este éthos conlleva una actitud crítica, de análisis de los límites. Esta crítica es arqueológica en su método (se ocupa de los discursos como acontecimientos históricos) y genealógica en su finalidad: “no deducirá de la forma de lo que somos lo que nos es imposible hacer o conocer, sino que extraerá de la contingencia que nos ha hecho ser lo que somos la posibilidad de no ser, hacer o pensar lo que somos, hacemos o pensamos” (DE4, 574). No se trata de llevar a cabo una genealogía de la modernidad, sino de la modernidad como cuestión (DE4, 681).

Source:
Edgardo Castro: El vocabulario de Michel Foucault: un recorrido alfabético por sus temas, conceptos y autores. Universidad Nacional de Quilmes, 2004 - 376p.

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Portal de Periódicos da ANPOF

O Portal de Periódicos da ANPOF tem o objetivo de oferecer à comunidade e ao público em geral um amplo material de pesquisa científica relacionado à Filosofia. Navegue pelo nosso portal selecionando o periódico desejado ou fazendo pesquisa através da ferramenta de pesquisa.
link: http://anpof.org/portal/index.php/ppe

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Hieronimus Bosch's Butt Music


By James Spalink.
Music printed on the butt of one of the tortured souls in the 15th Century Hieronymus Bosch painting "The Garden of Earthly Delights" , Played on (What else?) Lute, Harp, and Hurdy-Gurdy by James Spalink. The melody is based on the transcription by Amelia Hamrick. The intro and outro employ the "Devil's Interval", and the last couple of measures are conjecture on my part. You could say that I just "pulled them out of my"-well, you know....

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O significado de Natureza Humana em Kant

PEREZ, D. O. “O significado de natureza humana em Kant”. Kant e-Prints, série 02, vol. 05, n° 01, pp.75-87, 2010.

This paper shows the meaning of concept of human nature according to the nominal definitions and the characteristic elements of Kant´s work. The research gives some elements to decide the place and the status of the anthropology in Kantian sense.

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Blog Archive

Lorem Ipsum

"All testing, all confirmation and disconfirmation of a hypothesis takes place already within a system. And this system is not a more or less arbitrary and doubtful point of departure for all our arguments; no it belongs to the essence of what we call an argument. The system is not so much the point of departure, as the element in which our arguments have their life."
- Wittgenstein

Lorem Ipsum

"Le poète ne retient pas ce qu’il découvre ; l’ayant transcrit, le perd bientôt. En cela réside sa nouveauté, son infini et son péril"

René Char, La Bibliothèque est en feu (1956)


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