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Sujeito antropológico e metafísica do amor em Binswanger et l’Analyse Existentielle

 Miotto, M. Sujeito antropológico e metafísica do amor em Binswanger et l’Analyse Existentielle. Revista Ideação, n. 44, vol. I, p. 107-140, 2021. [link Philpapers] [link Ideação]


Resumo

O presente trabalho enfoca as relações entre antropologia e verdade nos escritos de Foucault dos anos 1950, tendo sob alvo o lançamento recente do escrito até então inédito intitulado Binswanger et l’Analyse Existentielle. Para isso, num primeiro momento o texto contextualiza essa publicação à luz do depósito, em 2013, de novos materiais de Michel Foucault na Biblioteca Nacional da França. Depois, ele passa à análise dos textos dos anos 1950 e insere o novo texto nos demais debates. Finalmente, o artigo enfoca a questão antropológica em três eixos: as relações antropologia x psicopatologia, o lugar da fenomenologia na argumentação de Foucault e os limites das considerações de Binswanger e da Daseinsanalyse.


Abstract

The present work focuses on the relationship between truth and anthropology in the Foucault’s first writings from the 1950s, targeting the recent release of the (until now) unpublished writing “Binswanger et l’Analyse Existentielle”. To shed some light on such relationship, firstly the article contextualizes the new book under the recent deposit of several foucauldian writings at Bibliothèque Nationale de France, at last since 2013. Secondly, it contextualizes the place of the new book under the published texts from the 1950s. Finally, the article analyses the book considering the anthropological problem under three main issues: the relationship between anthropology and psychopathology, the place of phenomenology in Foucault’s argumentation, and the limits of the Daseinsanalyse and Ludwig Binswanger’s theorisations.

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Capalbo: A subjetividade e a experiência do outro: Maurice Merleau-Ponty e Edmund Husserl


A fenomenologia de Merleau-Ponty segue, a seu modo, o pensamento encontrado em Husserl na sua obra inacabada “Krisis”. Ele critica a teoria transcendental e o método da redução, propostos por Husserl, por julgar que deve ater-se à filosofia da existência e da subjetividade, em sua condição de ser situado no mundo da vida. O mais importante para o sujeito consiste na busca de sentido para a sua vida e isto, conduzido a seu termo, esclarece-nos sobre o que é a natureza, a história, o mundo e o ser. A analítica existencial de Merleau-Ponty, sobre a experiência do outro e da subjetividade, faz-se a partir do seu ser-no-mundo, isto é, no contexto histórico, social e psicológico.
CAPALBO, Creusa. A subjetividade e a experiência do outro: Maurice Merleau-Ponty e Edmund Husserl. Rev. abordagem gestalt. [online]. 2007, vol.13, n.1 [citado  2019-11-19], pp. 25-50 . Disponível em: . ISSN 1809-6867.

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Lorelle: L’intercorporéité au-delà du « je peux » : Husserl, Merleau-Ponty et Levinas

Cet article entend faire se confronter deux fameux motifs de la tradition phénoménologique inaugurés par Husserl et développés par Merleau-Ponty : (1) le motif du « je peux » comme mode distinctif du corps propre (Leib) ; (2) et le motif de l’intercorporéité comme mode originaire de l’intersubjectivité. L’intercorporéité implique-t-elle le « je peux » comme unique mode de la corporéité ? « Tout ce que je vois par principe est à ma portée, écrit Merleau-Ponty, du moins à la portée de mon regard, relevé sur la carte du “je peux” »1. Mais qu’en est-il donc du corps d’autrui ?
Paula Lorelle, « L’intercorporéité au-delà du « je peux » : Husserl, Merleau-Ponty et Levinas », Alter [En ligne], 23 | 2015, mis en ligne le 01 décembre 2017, consulté le 27 octobre 2019. URL : http://journals.openedition.org/alter/392 ; DOI : 10.4000/alter.392

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Petit: Le tournement diltheyen de la Phénoménologie

« Comprendre le texte » implique « se comprendre face au texte », et réciproquement : chaque progrès en familiarité avec le texte exige et dénote à la fois un minimum d’approfondissement de soi.

Que signifie cette mystérieuse corrélation de deux pôles mutuellement constituants, un pôle subjectivité – le soi du lecteur – et un pôle objectivité – le monde du texte.

Pour mieux comprendre cette relation soi-monde, je me propose de revenir sur la connexion entre phénoménologie et herméneutique qui résume toute l’entreprise de Ricoeur et de l’éclairer sur le point que voici : on est enclin à voir comme une divergence majeure par rapport à l’esprit de la phénoménologie originelle l’inflexion – que l’on pourrait qualifier de « diltheyenne » – que Ricœur lui a imprimée en l’orientant vers le dialogue avec les sciences humaines1. Et, par contrecoup, on sera tenté de reprocher à Husserl de s’être enferré dans une voie intuitionniste et égologique l’aveuglant sur la dimension symbolique et langagière de l’expérience2. Or, une étude précise du dernier volume publié des oeuvres complètes de Husserl – Husserliana XXXIX, volume qui donne un choix de textes posthumes sur sa théorie de la Lebenswelt contemporaine de la transition entre les Méditations cartésiennes et la Krisis3 – révèle l’importance accordée à Dilthey par Husserl lui-même pour l’intégration de l’histoire et de la culture dans l’horizon d’une expérience subjective fondamentalement centrée sur la perception. Il s’avère que le tournant diltheyen de la phénoménologie remonte, en fait, au Husserl de la dernière période, où la constitution transcendantale du monde perçu est déterminée comme passage du monde muet (stumme Welt), qui est celui du corps sensible, de l’instinct et des kinesthèses du corps agissant, au monde parlant (ausgesprochene Welt) des institutions sociales et des oeuvres de la culture.

Il n’y a en cela rien à retirer aux mérites de Ricoeur, parce que faute d’avoir connaissance de ces textes qui viennent seulement d’être transcrits et édités, il lui a fallu frayer sa propre voie entre description et interprétation, dans un effort pour faire de la phénoménologie l’instrument adéquat de sa confrontation avec les sciences humaines. J’y verrais plutôt un motif d’admiration renouvelée, puisqu’en corrigeant notre perception de son ouverture de la phénoménologie à ces mêmes sciences humaines, nous aurons une nouvelle preuve de la solidité de son enracinement phénoménologique dans le fait que l’option diltheyenne, à laquelle est associée son oeuvre, apparaîtra d’avance inscrite au programme complet de la constitution transcendantale du sens de l’expérience subjective.

[lire le texte de Petit dans over-blog]

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Missaggia: Por uma fenomenologia encarnada: corpo e intersubjetividade em Husserl

As questões que são analisadas nesse estudo – o desenvolvimento da noção de corpo e a abertura à intersubjetividade – mostram que ler Husserl como um idealista vinculado aos termos da filosofia moderna, como é ainda comum entre os intérpretes, não dá conta da amplitude de seu pensamento. Quando investigamos tais temas, muitos dos quais foram desenvolvidos em obras publicadas apenas postumamente, podemos constatar que a fenomenologia husserliana foi precursora de diversas questões fundamentais da filosofia contemporânea, incluindo aquelas desenvolvidas mais amplamente a partir do desdobramento da tradição fenomenológica através de outros pensadores, como Heidegger e Merleau-Ponty. O foco desse livro, portanto, é a fase “tardia” da filosofia husserliana, de modo que nos centramos nas obras produzidas a partir dos anos 30, além de alguns dos manuscritos do filósofo recentemente editados e publicados. Não se limitando, no entanto, a uma defesa do pensamento husserliano, esse estudo pretende apresentar uma avaliação crítica do modo como o fenomenólogo desenvolve os conceitos de corpo e intersubjetividade, tanto no sentido de reconhecer sua originalidade e dificuldades, como na busca por indicar alguns dos limites do projeto fenomenológico enquanto filosofia transcendental.
 Missaggia: Por uma fenomenologia encarnada: corpo e intersubjetividade em Husserl. Ed. Fi.

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Yvonne Picard


Histoire de la vie d'Yvonne Picard ici. Article et autres témoins de sa vie. Et son texte, "Le temps chez Husserl et chez Heidegger".

Référence:

Picard, Y. (1946). Le temps chez Husserl et Heidegger. Deucalion: cahiers de philosophie 1, pp. 93-124.

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1938: Il faut sauver les archives d'Husserl (émission radiophonique)

Source: France Inter

La question aujourd’hui sera de savoir comment les archives de Husserl sont passées à Louvain, y devenant une source essentielle de la pensée contemporaine.

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Jacques Taminiaux: Les archives de Husserl à Louvain-la-Neuve

Edmund Husserl (1859-1938) est le penseur allemand qui se rendit célèbre il y a juste un siècle par la publication de Recherches logiques (1900-1901) qui mettaient en œuvre, sous le mot d’ordre « retour aux choses elles-mêmes », une manière résolument descriptive de philosopher à laquelle il donnait le nom de phénoménologie et qui inspira une pléiade de philosophes après lui en Europe puis aux Etats-Unis.

Il se trouve que le nom de Louvain est étroitement associé depuis plus d’un demi-siècle à la mise en valeur de l’héritage intellectuel de Husserl et plus généralement à l’essor du mouvement phénoménologique. Cette association est due primordialement à l’initiative courageuse du Père Herman-Leo Van Breda (1911-1974). Jeune franciscain, celui-ci venait en 1938 de terminer à Louvain son mémoire de licence sur l’œuvre de Husserl avant 1911 et avait entrepris d’en faire la base d’une thèse de doctorat, dirigée par le Professeur Joseph Dopp, qui couvrirait l’ensemble de l’itinéraire du philosophe. Comme celui-ci venait de mourir à Fribourg en Brisgau, Van Breda décida de s’y rendre pour s’enquérir de l’existence d’inédits éventuels dont il pourrait faire usage dans sa dissertation doctorale.

Reçu par la veuve du philosophe en présence d’Eugen Fink, son dernier assistant, il découvrit à sa grande stupéfaction que la succession littéraire de Husserl comportait plus de 40.000 pages de manuscrits sténographiés, 10.000 pages de transcriptions réalisées par ses assistants et une bibliothèque de 2.700 livres et de 2.000 tirés à part souvent annotés de sa propre main. Il se rendit compte aussitôt qu’une étude sérieuse de l’œuvre du philosophe défunt ne pouvait faire l’économie de cette mine de documents, répartie grosso modo en trois groupes :

1. manuscrits longuement retravaillés destinés par l’auteur à une publication future ;
2. notes de cours tantôt de caractère introductif tantôt de caractère plus avancé;
3. innombrables monologues philosophiques dans lesquels Husserl tentait d’articuler pour son propre compte, jour après jour, toutes les questions que sa recherche philosophique lui paraissait devoir affronter.

Devant les menaces que le déchaînement de l’antisémitisme nazi faisait peser sur son héritage intellectuel, Husserl lui-même, qui était d’origine juive, avait depuis 1935 envisagé de confier ces manuscrits à un cercle philosophique de Prague. Mais les négociations entreprises à cet effet tournèrent court et, de toute façon, la politique hitlérienne de reconquête du pays des Sudètes avalisée en septembre 1938 par les accords de Munich rendait le projet très aléatoire. Bien plus réaliste était la proposition faite très vite par Van Breda à la veuve et aux héritiers de Husserl de transférer à Louvain, en s’engageant à la mettre en valeur, l’énorme documentation, proposition acceptée par les intéressés et cautionnée par Mgr Noël, président de l’Institut Supérieur de Philosophie et par Mgr Ladeuze, recteur de l’Université de Louvain. Restait à accomplir concrètement le sauvetage de la documentation au nez et à la barbe des nazis.

Van Breda y réussit en recourant à la « valise diplomatique » grâce à l’entremise discrète de l’ambassade de Belgique à Berlin et à la bienveillance de Paul-Henri Spaak, premier ministre et ministre des Affaires étrangères. Restait ensuite à assurer, conformément aux engagements, la mise en valeur du Nachlaß husserlien. C’est ce que permit l’appui de la Fondation Francqui qui accorda un crédit de recherche de deux ans à deux anciens assistants de Husserl capables de déchiffrer ses sténogrammes : Eugen Fink déjà mentionné, et Ludwig Landgrebe qui à l’époque résidait à Prague et y préparait l’édition de manuscrits de Husserl relatifs au thème : Expérience et Jugement (1939). Ainsi naquirent en octobre 1938 les Archives Husserl à Louvain.

Grâce à Fink et Landgrebe, la préparation à long terme d’une édition critique des œuvres de Husserl était lancée, et les transcriptions de ses inédits devinrent accessibles aux chercheurs. Dès avril 1939, Maurice Merleau-Ponty, alors agrégé-répétiteur à l’Ecole Normale Supérieure de Paris, put consulter à Louvain certains inédits dont il fit usage dans la thèse qu’il préparait sur La Phénoménologie de la perception (1945) qui le rendit célèbre. L’invasion de la Belgique en mai 1940 priva Van Breda de ses premiers collaborateurs allemands mais il parvint au cours de la guerre à ce que leur travail se poursuive en s’assurant le concours clandestin d’un émigré autrichien d’origine juive, Stephan Strasser, plus tard professeur à l’Université de Nimègue, qui allait être au lendemain de la guerre (1949) l’éditeur du premier volume de la collection Husserliana des œuvres complètes de Husserl, collection publiée d’abord par Martinus Nijhoff à La Haye puis par Kluwer à Dordrecht et qui compte aujourd’hui trente volumes.

Que vient faire Louvain-la-Neuve dans cette entreprise ? Pour m’en tenir à l’essentiel, qu’on me permette de rappeler d’abord que l’accueil réservé internationalement par le public philosophique à la collection Husserliana, encouragea bientôt le Père Van Breda à lancer une collection parallèle, les Phænomenologica, qui ferait place à la fois à des études sur l’œuvre de Husserl, à des travaux relatifs à des philosophes qui, à des titres divers, s’étaient réclamé de son enseignement, et à des œuvres originales d’inspiration  phénoménologique. C’est ainsi que je devins collaborateur des Archives-Husserl à Louvain car c’est à moi que Van Breda en 1956 confia le soin d’assurer le secrétariat scientifique de cette collection trilingue – allemand, anglais, français,– dont le comité éditorial initial se composait de Ludwig Landgrebe, d’Eugen Fink et de K. H. Volkmann-Schluck pour l’Allemagne, de Jean Hyppolite, de Maurice Merleau-Ponty, de Paul Ricoeur et de Jean Wahl pour la France, et de Marvin Farber pour les Etats-Unis.

D’où l’honneur qui m’incomba d’être, avec mon vieil ami Rudolf Boehm, à l’époque éditeur de divers manuscrits husserliens dans les Husserliana, aujourd’hui professeur émérite à l’université de Gand, le premier lecteur du manuscrit de Totalité et Infini d’Emmanuel Levinas, l’un des premiers volumes à assurer la célébrité de la collection aujourd’hui riche de plus de 150
volumes, et publiée par Kluwer après l’avoir été par Martinus Nijhoff.

Cette collaboration avec le Père Van Breda est ce qui me permit lors de la scission de l’ancienne Université de Louvain en deux universités autonomes, suivie du déménagement des francophones, de négocier la création à Louvain-la-Neuve d’un centre dépositaire d’un lot complet de photos des sténogrammes de Husserl et de copies de leur transcription en langue allemande. Cette négociation entamée en février 1969 déboucha après diverses tractations sur un contrat signé en 1973 entre le Husserl-Archief te Leuven et l’U.C.L. qui instituait à l’Institut Supérieur de Philosophie un Centre d’Etudes Phénoménologiques jouissant des mêmes droits d’édition que ceux des centres d’Archives Husserl établis au cours des décennies précédentes à l’initiative du Père Van Breda auprès des Universités de Fribourg-en-Brisgau et de Cologne, et mettant à la disposition des chercheurs les manuscrits de Husserl au même titre aussi que le centre d’archives établi à Paris sous la direction de Paul Ricœur et actuellement installé à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm et dirigé par Jean-François Courtine.

Comme Husserl ambitionnait de soumettre à une description rigoureuse les traits constitutifs de l’ensemble de l’expérience humaine, les thèmes qui font l’objet de ces manuscrits sont très nombreux : fondements de la logique et de l’objectivité scientifique, fondements de l’éthique, conscience du temps, perception, intersubjectivité, etc. Par les soins de Heinz Leonardy, le Centre d’Etudes Phénoménologiques s’est enrichi depuis sa fondation d’une bibliothèque très complète comprenant d’une part les ouvrages qu’avait lus Husserl et avec lesquels il s’était débattu au cours de son itinéraire intellectuel et d’autre part
l’ensemble des Husserliana et des Phaenomenologica ainsi qu’un éventail considérable de publications d’inspiration phénoménologique ou relatives à ce mouvement de pensée qui a marqué le XXe siècle, qui continue de donner lieu internationalement à de très nombreux colloques et de faire l’objet de maintes thèses de doctorat.

Source: Gazette des Archives de l’UCL, automne 2001, n°4

Note: Le texte ci-dessus ayant été rédigé en 2001, il convient d’apporter les précisions suivantes.
Les collections évoquées ici (les Husserliana et les Phænomenologica) sont aujourd’hui publiées
par Springer (depuis le tome XVIII pour les Husserliana et le 176 pour ce qui est des
Phænomenologica, cette dernière collection a publié son 200e titre en 2010)

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Husserl: Presentation (Gegenwärtigung), Re-presentation (Vergegenwärtigung)

Presentation (Gegenwärtigung):

Husserl uses the term Gegenwärtigung to designate the subset of presentations (Vorstellungen) that present an object originally, that is, intuitively. Such a presentation intuitively presents (gegenwärtigt) an object by virtue of the fact that it comprises filled intentional moments originally and directly presenting (gegenwärtigend) a side or aspect of an object. Other moments in the act make present or re-present (vergegenwärtigt) those sides and aspects of the object that are not originally and directly present. Hence, while the concrete act or presentation directly and originally presents its concrete object, not every moment within the act originally makes present its correlate, that is, the side or aspect of the object to which it is directed.

Re-Presentation, Presentification or "making present"(Vergegenwärtigung):
Husserl uses the term Vergegenwärtigung to designate a presentation (Vorstellung) that does not present an object originally, that is, as intuitively present. Such a presentation makes present (vergegenwärtigt) an absent object in an empty intention (or only partially fulfilling intention) either by representing the object, that is, presenting it again as in memory, or by emptily expressing a sense in expression, or by crafting an image, or in expectation or wishing or hoping, and so forth. All of these kinds of experience are contrasted with perception (Perzeption, Wahrnehmung) and other intuitive acts.

Source: see the excellent John Drummond's Historical Dictionary of Husserl’s Philosophy.

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L'empathie : réflexions sur un concept

Texte établi par Boulanger et Lançon. 

L'empathie est un concept nomade, depuis l'influence de la philosophie écossaise, encore fragile et défini par plusieurs courants de pensée. Elle est distincte de la sympathie (contagion émotionnelle). L'empathie est la capacité à se mettre à la place d'une autre personne pour comprendre ses sentiments ou à se représenter la représentation mentale d'une autre personne. L'empathie s'exprime donc à travers différents phénomènes comme la projection, l'identification et l'altruisme. En phénoménologie, Husserl fait de l'empathie le phénomène décisif sur la base duquel une intersubjectivité s'établit pour constituer un monde commun. Il a ainsi pu renouveler la compréhension de l'empathie et anticiper le développement des neurosciences contemporaines. Depraz, dans la lignée de Varela, souligne que la primauté accordée à autrui est incarnée dans une pratique expérientielle de la compassion.

https://doi.org/10.1016/j.amp.2006.05.001

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Missaggia sobre Husserl - Real, Reell, Irreell, ideal

Abaixo, apresentamos excerto do bom texto de Missaggia sobre os termos de Husserl do título (p. 74-78). Termos de tão difícil compreensão, e cujo debate é escandalosamente negligenciado nas traduções em língua portuguesa. Se Husserl é um autor difícil, não há qualquer justificativa para que o leitor em língua portuguesa tenha uma camada de dificuldade a mais - a linguística - para entender termos-chave de sua obra. Enquanto traduções em outras línguas não raramente carregam os termos em alemão entre chaves ou inúmeras notas explicativas, em português pode-se passar páginas e páginas com ambiguidades não resolvidas. Mas, se as traduções servem para divulgação geral, e não para a recepção dos especialistas apenas, qual é a função de traduzir um texto cujo uso, sem resolver ambiguidades e problemas de tradução, permanece restrito a especialistas?

A discussão dos termos, por Missaggia, auxilia em questões que, como ela mesma diz, são fundamentais para compreender a Fenomenologia. O texto segue a discussão e ilumina outros termos. Nossa citação se mantém nos termos do título do post. Segue abaixo.

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Marvin Farber: Edmund Husserl e os fundamentos de sua filosofia

Nenhum assunto na filosofia recente alcança a confiança suprema com a qual Husserl anunciou o começo triunfante de uma nova ciência da filosofia, uma disciplina "absoluta" alcançada através de um método cuidadosamente elaborado. Essa ciência era muito avançada, assim como os resultados realmente positivos dos esforços filosóficos da época. De fato, os filósofos que o antecederam foram classificados por Husserl como não correspondentes aos ideais da fenomenologia. Reside aí algo de admirável e heroico sobre o tom de Husserl e sua opinião não precipitadamente avançada. Mais de cinquenta anos de reflexões consecutivas e trabalho incessante, que resultaram em numerosos exemplos de análises descritivas, justificam a necessidade de saudar suas reivindicações, ouvindo com atenção seus argumentos. O pensamento e as contribuições de um dos mais argutos e completos filósofos do último século merecem uma atenção bem maior do que a que tem recebido. Considerar seu trabalho é necessário em razão da insistência de Husserl de que sua filosofia ainda é desconhecida2 e de seus repetidos protestos por ser mal interpretado. O fato de que Husserl raramente responde seus críticos tem dificultado ainda mais a compreensão do público filosófico em geral sobre a relevância de seu trabalho. Para muitos ele era firme demais, não importando críticas a favor ou contra, o que acabou gerando interpretações errôneas. Publicações importantes feitas nos últimos anos de sua vida incluíram duas respostas a esses críticos, sendo que foram as únicas mais elaboradas desde sua resposta a Palagyi em 1903. Agora é possível analisar e apreciar a filosofia fenomenológica mesmo que muitos manuscritos nunca tenham sido publicados3 . Estes textos contêm um material muito valioso que, sem dúvida, enriquecerá e modificará o entendimento sobre o método fenomenológico. Assim, a recente publicação de Husserl, Erfahrung und Urteil4 tornou-se reveladora, acrescentando muito ao entendimento sobre a sua filosofia da lógica. Por essa razão, é correto afirmar que Husserl publicou o suficiente para favorecer uma justa apreciação de sua filosofia, estabelecendo um ponto de partida para trabalhos futuros bastante frutíferos em conjunto com linhas fenomenológicas.

Para tanto, é necessário analisar sua filosofia de maneira objetiva, sem um pensamento restrito ou vínculos teóricos pessoais. Isso significa que é preciso estar preparado para reconhecer avanços positivos feitos por Husserl na filosofia e em ciências distantes como a psicologia, além de empenhar-se para apurar se todos os elementos do seu pensamento são coerentes com seus preceitos declarados. Um interesse especial é a forma final do idealismo representado pelo último sistema de fenomenologia transcendental, o qual revela os limites, bem como os méritos, do modo subjetivo do procedimento filosófico. A atenção renovada ao método na filosofia torna a análise da fenomenologia bastante pertinente; sendo assim o grande desenvolvimento da teoria lógica é necessária para colocar a fenomenologia em conexão com esta, prevendo possíveis reações mútuas. Atenção especial deve ser dada às contribuições lógicas de Husserl, por serem muito significativas considerando-se as dúvidas e dificuldades análogas aos problemas existentes na época das Investigações Lógicas5 .

Assim como o enigma proposto pelo pensamento de Husserl, e que pode ser melhor solucionado aproximando-se do seu desenvolvimento, este artigo enfatiza algumas das influências que antecederam seu pensamento e pontua as fases de seu trabalho. Não será possível fazer jus a todas essas influências: Husserl deriva de uma história inteira da filosofia e, sem dúvida, deve muito e indiretamente a todos os pensadores que nunca foram mencionados explicitamente em suas obras. Portanto, é suficiente para os nossos propósitos, chamar atenção para a controvérsia da qual Husserl é famoso - a questão da relação entre psicologia e filosofia (em especial a lógica) e indicar, mesmo que apenas mencionando nomes, as influências mais importantes sobre o seu pensamento conforme admitido pelo próprio Husserl.

FARBER, Marvin. Edmund Husserl e os fundamentos de sua filosofia. Rev. abordagem gestalt. [online]. 2012, vol.18, n.2 [citado  2019-06-30], pp. 235-245 . Disponível em: . ISSN 1809-6867.

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George Hefferman: Hermenêutica Fenomenológica: A investigação filosófica de Husserl sobre a compreensão nas Investigações

www.ojs.ufpi.br/index.php/pensando/article/download/4867/3198

Este ensaio examina a explicação de Husserl sobre o que afinal acontece quando ocorre a compreensão. Os tópicos de sua Primeira Investigação Lógica são familiares ao ponto de serem menosprezadas: distinções essenciais envolvendo atos conferidores de significação e preenchedores de significação e seus conteúdos, caracterizações dos atos conferidores de significação, a flutuação dos significados das palavras e a idealidade das unidades de significação, e os conteúdos fenomenológico e ideal das vivências de significação. Uma vez feitas as distinções essenciais, a investigação abre um caminho direto. Ela conduz dos atos psiquicamente reais de significação e seus conteúdos subjetivamente flutuantes às significações logicamente ideais e seus conteúdos objetivamente constantes. Dado que aparentemente a estratégia de Husserl para lidar com expressões essencialmente ocasionais e suas significações aparentemente flutuantes pode funcionar para a Lógica pura, com sua necessidade de rigor de identidade e determinação de sentido, mas não, entretanto, para o discurso ordinário, parece que a Primeira Investigação Lógica não pode prover uma explicação sobre a compreensão. Contudo, este ensaio tenta mostrar que Husserl apresenta uma hermenêutica fundamental na Primeira Investigação Lógica e que ela se volta da linguística para a ontologia, ou de ‘meras palavras’ para as ‘coisas elas mesmas’.


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The Evolution of Husserl’s Semiotics: The Logical Investigations and its Revisions (1901-1914)

Thomas Byrne: The Evolution of Husserl’s Semiotics: The Logical Investigations and its Revisions (1901-1914). DOI: 10.25518/1782-2041.1029

This paper offers a more comprehensive and accurate picture of Edmund Husserl’s semiotics. I not only clarify, as many have already done, Husserl’s theory of signs from the 1901 Logical Investigations, but also examine how he transforms that element of his philosophy in the 1913/14 Revisions to the Sixth Logical Investigation. Specifically, the paper examines the evolution of two central tenets of Husserl’s semiotics. I first look at how he modifies his classification of signs. I disclose why he revised his 1901 distinction between indicators and expressions, instead claiming in 1913/14 that the divisions should be drawn between indicators, signals, and categorial signs. Second, I elucidate why Husserl overturned his conclusion from the Investigations, that signs execute their signitive operations in three steps, because he recognizes that categorial signs and their meant object are experienced all at once. By exploring the transformation of these two tenets of Husserl’s semiotics, we will see that he conceived of the First Inves­tigation only as a starting or jumping off point for future analyses of signitive experience, rather than as his final account. This analysis will further reveal novel insights about Husserl’s understanding of intersubjectivity, passivity, and temporality.
 

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James et Husserl : Perception des formes et polarisation des flux de conscience

Recommandée par Carl Stumpf, la lecture des Principles of psychology de William James au début des années 1890 fit, on le sait, très forte impression sur le jeune Edmund Husserl. Après avoir publié sa Philosophie de l’arithmétique, issue de la thèse de doctorat qu’avait dirigée Stumpf, Husserl s’était en effet lancé dans des recherches psychologiques pour préparer des cours, mais aussi et surtout pour investiguer dans le détail les rapports du logique au sens large avec la psychologie, et singulièrement avec la psychologie descriptive héritée de Franz Brentano. Ce travail, rendu nécessaire par certaines difficultés rencontrées sur le terrain de la philosophie des mathématiques, allait finalement mener Husserl sur le chemin de l’élaboration de la phénoménologie, d’abord dans les Recherches logiques de 1900-1901, puis, une fois effectué le « tournant transcendantal » aux alentours de 1906-1907, dans les Idées directrices pour une phénoménologie de 1913.


Leclerq B, Galetic S, « James et Husserl : Perception des formes et polarisation des flux de conscience », Revue internationale de philosophie, 2012/2 (n° 260), p. 229-250. URL : https://www.cairn.info/revue-internationale-de-philosophie-2012-2-page-229.htm

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Husserl’s incomplete revisions of the Sixth Investigation

In 1913 Husserl intended to revise the Sixth Investigation in a radical fashion, but became bogged down (see his letter of 23 June 1913 to Daubert, quoted in Hua XIX/1: xxv), and eventually withheld it when he sent the revised five Investigations to press. Husserl now recognised that his original account of categorial intuition with its realist commitments did not fit comfortably with his new transcendental idealist framework. He made various attempts at a complete reworking of this Investigation in late 1913 and again in 1914, but lost enthusiasm for these revisions during the war years (1914–18), when exhaustion prevented research ‘on behalf of the phenomenology of logic’ ( für die Phänomenologie des Logischen, Findlay II: 177; Hua XIX/2: 533). As he recounted, he could only ‘bear the war and the ensuing “peace”’ by engaging in more general philosophical reflections, specifically the elaboration of his ‘Idea of a phenomenological philosophy’ (Idee einer phänomenologsiche Philosophie, Findlay II: 177; Hua XIX/2: 533). Meanwhile, he gave the manuscripts to Edith Stein who attempted to order them into two articles for the Jahrbuch, but she could not get Husserl to look over her work and the project stalled.

After the war, Husserl turned again to logic and eventually was prevailed upon to publish a limited revision of the Sixth Investigation in spring 1921. In his Foreword, dated Freiburg, October 1920, Husserl regrets that he was unable to produce the radically revised Sixth Investigation promised in 1913, and acknowledges that it was the pressure of friends (including, presumably, his new assistant, Martin Heidegger) that finally forced him to produce this new edition. In fact, Husserl was never satisfied with his revision and continued to work intermittently on a full revision of this crucial Investigation,leaving some drafts that remained unpublished at his death.50 These drafts attempt a complete rethinking of the nature of signs involving a distinction between signitive and significative intentions in attempting to specify the achievement of abstract symbolic thought.51 Husserl was also gradually coming to recognise the contextual aspect of meaning which would lead eventually to his discovery of ‘genetic’ phenomenology in the early 1920s.

In Husserl, E. The Shorter Logical Investigations (Introduction). Routledge, p. XLIII-XLIV.

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Wehrle: ‘There is a Crack in Everything’. Fragile Normality: Husserl’s Account of Normality Re-visited

There is paradox that lies at the heart of every investigation of normality, namely, its dependence on its other (e.g., deviation, break, difference). In this paper, I want to show that this paradox is the reason for the dynamism as well as fragility of normality. In this regard, I will not only argue that every normality is fragile, but also that normality can only be established because it is fragile. In the first part of this paper, I will present and re-visit Husserl’s account of normality as concordant and optimal with regard to its dynamic or fragile aspects. In the second part of this paper, I will apply this account to recent findings in phenomenological pathology regarding schizophrenia and depression to show how Husserl’s account could be helpful for differentiating between different aspects (such as concordance and optimality) as well as genetic levels of (disturbances of) normality.

WEHRLE, Maren. ‘There is a Crack in Everything’. Fragile Normality: Husserl’s Account of Normality Re-visited. Phainomenon, [S.l.], n. 28, p. 49-76, feb. 2019. ISSN 2183-0142. Available at: http://phainomenon-journal.pt/index.php/phainomenon/article/view/373

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Merleau-Ponty to Van Breda (1939)



"Merleau-Ponty was the first researcher from outside of Louvain to consult the archives

In March 1939 Merleau-Ponty wrote the following a letter to Pater Van Breda (the translation of the letter and the whole story can be found in: H-L. Van Breda, “Merleau-Ponty and the Husserl-Archives at Louvain”)

Monday, March 20 [1939]

Sir,

On the advice of Mr. Jean Hering, I am taking the liberty to request some information about the Nachlass of Husserl. Excuse me for forcing upon you the inconvenience of a response.

I am currently pursuing a study of the “Phenomenology of Perception” for which it would be extremely useful for me to acquaint myself with volume II of the Ideen. There was, I believe, a typed copied that Husserl's students used to consult. Does this copy still exist, and do you think I would be able to consult it in Louvain? If you require letters of introduction from Prof. Brunschvicg or from another professor I would be very much obliged if you would notify me.

Allow me to ask you whether Fink's work, a fragment of which just appeared in the “Revue internationale de philosophie” is to be published soon in Belgium.

Finally, I have been unable to procure a copy of Husserl's posthumous work Erfahrung und Urteil published by Landgrebe at the Academia Verlag in Prague. I don't expect to receive a response directly from Prague. I wonder if it is available in Belgium? (I haven't seen it anywhere in Paris.) I would be very grateful if you could tell me if it is. I am all the more eager to read it since Prof. Koyré has entrusted me with an article for the homage to Husserl upcoming in “Recherches philosophiques” …

Yours truly,
Maurice Merleau-Ponty
Charge d’enseignement, Ecole normale superieure

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Husserl: Categorial Intuition, Categorial Object (Drummond)

A categorial intuition is the fulfilling act for an empty, signitive intention of a categorial object. Categorial intuition
directly presents the unity of whole and part, of the members of a group, of the terms of a relation, and so forth.

Categorial intuition is a modification of perception, insofar as the subject sees, for example, not merely “the red door” but “that the door is red.” The formal or categorial moment of the categorial object is not the correlate of a perceptual moment in the
fulfilling act insofar as the categorial intuition is not directed simply to the concrete object or to any of its abstract perceptible qualities.

Instead, categorial intuitions, as do all categorial acts, involve a moment of thinking that moves beyond its perceptual foundations. Categorial intuition is a “thoughtful perception” that does not merely add thoughtfulness to perception but unifies what is directly encountered in and of an object that is at once perceived (or remembered or imagined) and thoughtfully articulated.

A categorial object is one infused with form or structure. Examples of categorial objects are states of affairs, groups,
relations, numbers, or any object in which parts have been articulated. The articulated whole, in which the parts are both distinguished and joined together, is the categorial object. The categorial object can be intended in an empty signitive intention or in a categorial intuition, and the categorial object is the identity given in this manifold of absent and present modes.

Early in his career — up through the Logical Investigations — Husserl understood the distinction between non-categorial and categorial objects and that between pre-predicative and predicative experiences as correlates, but he came to recognize that even pre-predicative experience has a kind of categoriality proper to it. This pre-predicative categoriality is not yet fully articulated, but it nevertheless adds a moment of form to what is experienced. The adumbrational character of perception means
that the object is experienced as something or other; perception is categorially structured in an anticipatory manner by the hermeneutic-as.

In: John J. Drummond. Historical Dictionary of Husserl's Philosophy (Historical Dictionaries of Religions, Philosophies and Movements)

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Martins: Intuição categorial e Ontologia: em torno de Husserl e Heidegger



MOUSINHO MARTINS, Paula. Intuição categorial e ontologia: em torno de Husserl e de Heidegger. O que nos faz pensar, [S.l.], v. 8, n. 10.2, p. 103-116, oct. 1996. ISSN 0104-6675. Disponível em: <http://oquenosfazpensar.fil.puc-rio.br/index.php/oqnfp/article/view/104>.

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Lorem Ipsum

"All testing, all confirmation and disconfirmation of a hypothesis takes place already within a system. And this system is not a more or less arbitrary and doubtful point of departure for all our arguments; no it belongs to the essence of what we call an argument. The system is not so much the point of departure, as the element in which our arguments have their life."
- Wittgenstein

Lorem Ipsum

"Le poète ne retient pas ce qu’il découvre ; l’ayant transcrit, le perd bientôt. En cela réside sa nouveauté, son infini et son péril"

René Char, La Bibliothèque est en feu (1956)


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